Thailande / Partie 1 : Arrivée sous haute surveillance !

décembre 05, 2021


Derniers pas dans les rues de Kathmandu le temps de prendre des viennoiseries (on a encore un peu de cash à utiliser !) puis de négocier un taxi pour l'aéroport. Sûr de lui, le chauffeur de taxi nous propose un tarif supérieur à celui fixé par la loi pour les trajets vers l'aéroport. On obtient un rabais de 50% sans insister bien longtemps 😄 

Une fois arrivés devant le terminal international, c'est un beau bordel. L'aéroport de Kathmandu a la particularité (et c'est le seul au monde à notre connaissance - à vérifier) à demander un test PCR de moins de 48h pour entrer dans le terminal (non pas pour embarquer parce que la compagnie ou le pays de destination le demande, non, simplement pour entrer dans l'aéroport !). Il faut alors trouver la bonne file depuis le parking, ne pas se tromper comme nous à attendre au milieu des Népalis (les étrangers ont leur propre file, va savoir pourquoi), puis faire tamponner son test PCR avant de refaire la queue pour entrer dans le terminal...
Et là, c'est le drame ! Il faut absolument un QR code sur son résultat de PCR pour qu'il soit tamponné ! Pourquoi ? Aucune idée puisque personne ne le scanne... 
Problème : pas de QR code sur nos PCR réalisés deux jours avant 😳 Heureusement, on avait eu la bonne idée d'en faire un autre "au cas où" la veille du départ et, ouf, il y a bien dessus un QR Code. Fin de la frayeur ! Bon, le nom de famille de Thomas n'est pas bien écrit mais qu'importe, puisque personne ne lit le compte rendu du PCR... il faut juste un QR code qui n'est pas scanné, ils sont contents, nous aussi, on peut rentrer !

Place ensuite au check-in. Avec Nepal Airline, impossible de le faire par internet ni sur un guichet automatique, on doit pour la première fois depuis des années faire notre enregistrement auprès d'un "humain", et cela ne nous arrange pas puisque nos sacs à dos sont trop gros, et trop lourds, pour passer "officiellement" en cabine.
On se prépare alors à négocier dur pour les garder avec nous (on a toute notre vie dedans !).... et la négociation est en effet très dure, après avoir montré tous les papiers nécessaires à l'embarquement (vaccin, PCR - avec ou sans QR code ils s'en foutent, ils ne le lisent même pas ! - assurance, preuve de sortie du territoire, réservation d'hôtel de quarantaine, ...) !!!
Jugez par vous-même :
- "May I have your luggage please ?"
- "No, we keep our backpack with us"
- "Ok, no problem, have a safe flight, bye".
On est limite frustrés que ce soit aussi simple... et on file rapidement dans le hall des départs avant qu'il ne se rende compte de la très (et trop) grosse taille de nos sacs à dos 😁

Après une petite attente dans le hall des départs le plus rustique qui doit exister sur terre (pas même un café pour cramer nos derniers billets), on embarque dans un avion qui est loin d'être plein. Cependant, logique sanitaire oblige (ou pas !), tous les passagers sont tassés ensemble à l'avant de l'appareil et le fond reste vide. Intéressant quand on sait qu'il suffit qu'un seul passager de la rangée soit testé positif à l'arrivée pour que tous ses voisins soient mis en quarantaine une dizaine de jours 😃 Ce ne sera pas la seule aberration sanitaire du vol, entre le fait de pouvoir voler avec un masque en tissu non homologué ou encore le fait de servir à manger pour un vol d'à peine trois heures (mais au moins, on mange bien !).

Le vol est agréable, on commence par côtoyer l'Everest avant de survoler un bout d'Inde, le Bangladesh, le Myanmar puis d'arriver sur Bangkok après un demi tour au dessus du golfe de Thaïlande.



À peine débarqués aux alentours de 16 heures, on découvre la formidable logistique Thaïlandaise (dans un aéroport ultra-moderne qui tranche avec celui de Kathmandu) : un premier jeu de chaises musicales pour qu'un employé de l'aéroport vérifie nos papiers (mais de loin quand même, avec un nom de famille écorché ça passe, et le QR code n'est toujours pas lu), un deuxième contrôle éclair de ces fameux papiers et du "Thaïlande Pass" (équivalent du pass sanitaire), un dernier contrôle de passeport (où on doit enlever son masque pour faire une photo, au milieu de la foule, logique en pleine pandémie !), puis on est ensuite dirigés vers un taxi très classe qui nous amène vers la suite des aventures. On partage le trajet avec un Allemand, on espère qu'il n'est pas positif sinon on restera enfermés quelques temps (et il doit certainement se dire la même chose ) 😑



Après un peu moins de quarante minutes de route, premier arrêt dans un hôpital. En même pas cinq minutes, le petit test PCR est fait depuis le parking. Sur l'étiquette du kit de prélèvement, Thomas a désormais tout simplement perdu son nom de famille, mais qu'importe ! Ses prénoms sont bons, c'est déjà ça. On récupère un test antigénique à faire à J+7, et on file vers l'hôtel. 18h, à peine arrivés, on remontre patte blanche, on choisi nos trois prochains repas, puis on s'enferme pour une durée indéterminée dans notre belle chambre !
Ce sera de très loin la plus classe du voyage (et la plus chère... et encore on a pris la moins onéreuse, avec vue sur... rien !). On profite du confort, du WiFi, des bons repas (mais pas assez copieux !!) déposés devant la porte, de la salle de bain incroyable en comparaison avec ce que l'on a depuis deux mois. On prépare la suite du voyage, on regarde Netflix, et on hésite à commander un McDo à 23h avant de se dire que ce n'est pas raisonnable 😆 On réserve même un bus et une chambre d'hôtel pour les prochains jours, on est confiants !





Le verdict tombe le lendemain autour de 13h30 lorsque le téléphone de la chambre sonne enfin, alors que Maelle commence à tourner comme un lion en cage : nous sommes libérés !! 😻
On passe rapidement au bout de la rue acheter une carte SIM et 2/3 trucs à grignoter au "7 eleven" (LA chaîne de petits magasins que l'on trouve littéralement partout, et où l'on trouve de tout. On en a vu une dizaine en même pas deux kilomètres). On file ensuite déambuler dans le quartier de l'hôtel et c'est une très bonne surprise : on s'attendait à des boulevards, hôtels de luxe, grattes ciels et centre commerciaux sans intérêt, mais finalement les ruelles sont agréables, avec un savant mélange de modernité et de vieux. Des petites maisons et commerces, typiques comme branchés, donnent une vraie âme à ce quartier de "Sukhumvit Road", à l'est de l'hypercentre.




On avait repéré un marché typique sur la carte situé non loin de là, le marché de "Khlong Toei Market" : un vrai bordel comme on les aime, très typique et authentique et qui tranche avec la Skyline, où tout se vend, du lapin à la poule vivante en passant par les poissons, les fruits, vêtements ou encore de l'électronique.



On part ensuite tuer un peu le temps au milieu de la Skyline le long d'un reposant plan d'eau. On imagine facilement l'animation qui doit avoir lieu en semaine, le midi avec les hommes et femmes d'affaires venant manger, et le soir avec les pistes de footing faisant le tour du parc.



Place ensuite à l'achat d'une deuxième carte SIM pour le téléphone de Maëlle (ça coûte tellement peu cher ici, on en profite...) au milieu d'un immense centre commercial. On avait oublié cette démesure, tous ces commerces, on se croirait de retour en occident. On voit même des sapins de Noël pousser un peu partout alors qu'il fait plus de 30 degrés dehors.


Une fois nos sacs à dos récupérés à l'hôtel, on prend le métro ultra-moderne (et ultra climatisé !) de Bangkok et on rejoint la gare routière après vingt minutes de transport et une demie heure de marche. L'occasion de voir la vie nocturne s'éveiller dans la capitale alors que le soleil se couche, le long d'un marché animé.

On arrive sur les coups de 19h dans la gare routière qui ressemble à un aéroport. Après avoir grignoté un bout (toujours chez "7 eleven", notre nouveau point de chute !) on embarque alors à 20h30 pour 12h de bus direction le Nord.
Ce bus de nuit (à 80% vide, et où Thomas est le seul homme) est ultraconfortable, ça tranche totalement avec le Népal.


On a ressenti de très bonne sensations lors de ces premières heures "libres" en Thaïlande ! On a hâte de voir la suite, même si on sent qu'on va être beaucoup moins dépaysés qu'au Népal. 


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