LU-Trotters

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Coups de cœur ❤️

Tout ce que l'on a pu voir est bien éloigné de l'image que l'on peut voir avoir du pays depuis la France lorsque l'on regarde la télé, l'image étant écornée notamment par la politique actuelle.

Déceptions / coups de gueule 😒

Ce qu'on ferait différemment 👣

Un petit test PCR au réveil à l'hôpital de Nevşehir et 4 heures de route plus tard, on rend notre voiture de location à l'aéroport d'Ankara. On récupère de justesse un bus et nous partons vers le centre. Après avoir déposé nos sacs à dos à l'hôtel et avalé un Burger King (premier impair du voyage !), on file en direction du mausolée d'Atatürk, l'Anıtkabir.

Le lieu est excentré mais il y a foule en ce dimanche. Le mausolée est impressionnant, la tombe du héros de la nation, colossale.

Mustafa Kemal, dit Atatürk (père des Turcs) héros de la guerre d'indépendance, a fait basculer l'empire Ottoman dans l'ère moderne en fondant une République en 1923. Il a conduit un certain nombre de réformes, du droit des femmes à l'éducation, de la laïcité à l'alphabet latin. Les Turcs lui vouent un véritable culte, et ce mausolée titanesque en est l'exemple, tout comme les innombrables portraits rencontrés sur la route ou sur les devantures de commerces. On ne compte pas non plus les boulevards ou places Atatürk dans les villes et villages. Impossible de sillonner plus de deux rues sans croiser Mustafa ! 

Avant de repartir on passera par le musée de la guerre d'indépendance, qui se visite à l'intérieur même du mausolée. Malheureusement, on entre peu avant sa fermeture à 17h, on ne pourra pas vraiment en profiter mais il nous a semblé être très riche et complet sur l'histoire de la guerre d'indépendance et du pays en général.

Après une bonne demie heure de marche dans des rues et quartiers sans réel intérêt, on se posera à l'hôtel à attendre sagement nos résultats de tests PCR. Peu avant 19h, la délivrance : négatifs ! On prépare alors la lourde paperasse administrative pour entrer en Jordanie, on file manger des pides dans le quartier et on se couche après avoir publié l'article sur la Cappadoce.

Pour notre dernier jour en Turquie, après un excellent petit dej' dans un bar branché du quartier on file vers le centre historique d'Ankara.

Forte de 5 millions d'habitants, c'est la deuxième ville du pays derrière Istanbul. Elle en est sa capitale depuis 1923 et l'arrivée de la république. À cette date, elle n'était qu'un gros "village" de 20 000 habitants. Atatürk a fait d'Ankara la capitale du pays pour deux raisons : une tout d'abord stratégique, avec sa position géographique au cœur du pays, l'éloignant des côtes et des attaques extérieures ; et une politique : pour couper les ponts avec l'ancien empire.

La ville s'est alors rapidement étendue et cela se voit : il n'y a pas réellement de centre mais plutôt des quartiers reliés entre eux par des grosses artères à la circulation chaotique. Pour rejoindre le vieux centre historique et sa citadelle depuis notre hôtel, situé dans le quartier moderne et commerçant de Kizilay, il faut ainsi marcher 30 minutes et traverser des échangeurs routiers : une marche guère passionnante ! 

La vieille ville se mérite donc mais vaut le détour : des petites ruelles qui grimpent, de nombreux commerces, des bazars, de nombreuses petites mosquées ou encore des vestiges de fortifications offrant une vue spectaculaire sur l'agglomération. De là, on peut mesurer le développement anarchique de la ville, entre véritables "bidonvilles" et grattes ciels de centres d'affaires. De grandes mosquées se détachent du paysage bien que moins impressionnantes que les géantes d'Istanbul. 

On déjeune dans une "cantine" au cœur d'un caravansérail pour à peine quelques euros, la ville n'est pas du tout touristique contrairement à Istanbul et cela se ressent sur les prix. 

On termine rapidement notre tour en passant par le sympathique quartier de la fac de médecine, très vivant, avant de retourner en milieu d'après midi à l'hôtel pour mettre à jour le blog et nous reposer en prévision du réveil à l'aube du matin. Place désormais à la Jordanie 🇯🇴 ! 

- Nous avons décidé de loger dans le quartier de Kizilay pour des raisons pratiques, à savoir être à proximité de la navette pour l'aéroport. On a logé dans l'hôtel le plus classe de notre séjour en Turquie, le Gür Kent Hotel, à 19€ la nuit. Grande chambre, grande salle de bain, WiFi de compétition : ça dépayse ! 

- Urfa Han Sofrasi (environ 2.70€ par personne) qui propose de bonnes pides. Bon, en ce dimanche soir on a compris que le patron était pressé et qu'il ne fallait pas traîner, mais c'était bon et à côté de l'hôtel. 

- Coffee Lab Mihatpasa (environ 3.40€ par personne) : un coffee shop branché, où l'on se croirait davantage en occident qu'en Turquie, qui propose de délicieux gâteaux, là aussi à côté de l'hôtel. Cool pour le petit dej ou le goûter, ou les deux comme on a fait 😊

- Le resto du Suluhan caravanserai (environ 1.20€/personne) : un rapport qualité prix incroyable pour de généreuses gozlemes (pancakes salés) avec boissons, dans un cadre sympa et très vivant. 

- Fiesta Café Bistro (environ 8.5€/personne) dans le très vivant quartier de Kizilay : café/resto à l'occidentale avec une carte très variée.

On terminera la journée par un des spots de coucher de soleil au dessus de Göreme, qui nous permettra de nous rendre compte de deux choses :  ici il fait froid (la différence avec la côte se fait sentir), et ici (à Göreme en particulier) c'est trèès touristique !

Une fois le lever de soleil terminé on se glisse entre les perches à selfie, les photos de mariage ou en robe louées pour l'occasion, et les voitures de collection louées pour la matinée, jusqu'à tomber sur un chanteur filmant son clip. On rigolera bien 15 minutes en le voyant danser avec un "balai dans le c*l" avant de quitter ce lieu pour partir randonner !

Il sera ensuite l'heure de rentrer faire des activités moins passionnantes (machine à laver, administratif) avant un nouveau bon resto.

Pour notre quatrième jour, après une grasse matinée qui fait du bien, on se dirige vers le musée en plein air de Zelve. Après s'être installé à proximité du site prendre un petit déjeuner "à l'arrache par terre" une charmante vieille femme viendra nous donner des cartons et une bâche pour nous asseoir plus confortablement, des poires, des lokkums et des graines de tournesol, ayant eu pitié de nous !! La fameuse hospitalité turque dont on avait tant entendu parler prend tout son sens en Cappadoce. Voulant lui rendre la pareil avec une barre chocolatée elle insistera en nous donnant des amandes, un sacré petit dej !

C'est le ventre bien rempli qu'on visite ce musée en plein air qui, concrètement, s'apparente à un véritable village troglodyte avec ses maisons et sa mosquée. On sera étonnés d'apprendre qu'il a été occupé jusque dans les années 1950 avant d'être évacué à cause de l'instabilité des roches due à l'érosion.

Après cette belle visite on part découvrir le village de Cavusin et grimper au sommet de son château, avant d'aller randonner dans la vallée rose d'où nous contemplerons le coucher du soleil.

On terminera la soirée en retrouvant Johanna et Paul, et nous rencontrons Justine et Pierre qui voyagent en sac à dos depuis 6 mois.

Le lendemain notre dernière journée en Cappadoce sera assez tranquille. On commence par la Sword Valley, une bonne surprise avec une marche au fond d'un canyon à l'aide d'échelles.

On se perdra ensuite dans la petite ville d'Avanos qui ne nous convaincra pas. On sent qu'on commence à se lasser un peu de cette région au bout de 5 jours et qu'il est temps de bouger ! On fera tout de même une découverte culinaire dans un resto qui ne paie pas de mine, où on gouttera une spécialité turque sans savoir du tout de quoi il s'agit, la cuisinière ne parlant pas anglais : le cig köfte. Il s'agit de viande crue épicée dans une galette. On aura un peu peur pour nos intestins mais finalement pas d'accident à déclarer et c'est assez bon ! Le tout pour un tarif imbattable, environ 50 centimes d'euro...

Pas question de quitter la Turquie sans avoir visiter un caravanserail. Ces lieux étaient en quelque sorte des refuges sur la route de la soie, on en retrouvait tous les 35km (la distance parcourue en une journée par les chameaux). Celui de Sahuran est très bien conservé même si la visite est au final très rapide. De nombreux caravanserails n'existent plus, d'autres sont encore en ruine et d'autres encore ont été réhabilités en immeubles, restaurants ou hôtels.

- Nous avons dormi 5 nuits à Göreme à l'Happydocia Pension. On a eu une chambre double avec salle de bain à 16€ la nuit, ce qui n'est pas cher pour Göreme ! Chambre petite mais confortable et douche chaude !

- On a mangé un midi à Göreme au Büyük Adana Kebap (environ 7€/personne). Carte variée, assez bon, en hauteur sur ce qui ressemble à un ancien caravanserail.

- Notre premier soir nous avons mangé à la Cappadocian Cuisine (environ 7.5€/personne), on en garde un bon souvenir également.

- On a mangé deux soirs au Wooden Spoon Cave (environ 7.5€/personne) qui est notre coup de cœur ! Un très bon resto au fond d'une cave, très bon service, carte complète où nous avons goûté aux fameuses viandes cuites en "poterie", une spécialité de Cappadoce.

- Une autre bonne adresse avec le Turkish Ravioli Restaurant (environ 7.5€/personne) avec le fameux plat typique qui porte le nom du restaurant. 

La première après midi devait être consacrée à un aller-retour d'une dizaine de kilomètres entre la plage d'Olüdeniz et le village fantôme de Kayaköy. Il faut beau, il fait chaud, trop chaud pour Maelle qui nous fait rapidement un beau coup de chaleur 🥵 Une petite sieste à l'ombre salvatrice nous permettra de rejoindre tant bien que mal Kayaköy où nous nous arrêterons par sécurité ! Plus de peur que de mal du côté de Thomas, mais une Maelle à surveiller sur les prochains jours !

C'est dommage, le sentier est sympa (même si on se passerait des bateaux transformés en dancefloor qui hurlent leurs décibels à proximité des terres 🤮), entre mer et montagne. Le village fantôme de Kayaköy est impressionnant par sa taille et est relativement bien conservé. Y venir par le sentier de la voie Lycienne depuis Olüdeniz permet au passage de s'affranchir du billet d'entrée 😊

Pour le petit point histoire de ce village, tout commence en 1914, date à partir de laquelle des massacres sont perpétrés par les Ottomans sur près de 350 000 grecs en Anatolie. Un véritable génocide où les populations grecques étaient massacrées, déportées ou envoyées dans des "marches de la mort" dans le désert syrien. Des monuments et sites orthodoxes ont également été détruits pendant cette période.

En réponse à ces massacres les grecs orthodoxes et les turcs musulmans entrent en guerre, celle-ci durera de 1919 à 1923, et s'achèvera par la signature du traité de Lausanne en 1923. Ce traité engendra des déplacements massifs de populations entre les deux pays (plus d'un 1.2 millions d'orthodoxes contre près de 400 000 musulmans), et aboutira donc à la désertion de villages, tel que celui de Kayaköy. 

On vous laisse vous renseigner davantage sur cette partie de l'histoire que nous ne connaissions pas du tout, si cela vous intéresse, et qui explique les nombreuses traces de la culture grecque dans l'Anatolie encore perceptibles aujourd'hui.

Une pide et un jus d'orange frais plus tard, pour reprendre des forces, on se tente le stop pour rentrer sur Olüdeniz, sans grand succès... On se rabattra finalement sur un taxi pour rentrer se reposer !

Le lendemain, Maëlle va mieux mais c'est cette fois-ci la météo qui décide de se jouer de nous ! Un gros orage étant prévu pour 14h30, on prévoit un petit aller retour de 6km sur la voie Lycienne, en direction de l'est cette fois. De beaux panoramas au programme et un retour juste avant le déluge ! On passera l'après midi à l'hôtel à l'abri de la pluie, avec des coupures d'électricité qui dureront jusqu'à la tombée de la nuit.

La 3ème journée est la bonne, Maëlle est en forme et la météo s'annonce bonne ! Pour notre dernière journée de randonnée sur la Voie Lycienne, on décide de marcher entre le village de Faralya et sa célèbre "vallée des papillons" et le village de Kabak. 10 beaux kilomètres de marche au programme avec des paysages variés.

On termine la rando par un verre et une petite baignade.

À 17h se pose la question du retour à la voiture : bus ou taxi ? Et bien ni l'un ni l'autre puisque la station de taxi indiquée sur Google Map n'existe pas, et l'arrêt de bus reste désespérément désert 😬 On prolonge alors le plaisir par 3km de marche sur la route, en espérant arriver à la voiture avant le coucher du soleil, quand finalement un sympathique couple de turcs accepte de nous prendre en stop, ouf ! On ne comprend pas grand chose à ce qu'ils essaient de nous dire si ce n'est qu'ils aiment les voitures françaises 😊

Pour notre quatrième jour sur la côte, changement de programme, on met les voiles sur l'est avec un premier arrêt sur le site de Tlos qui concentre, outre un classique site antique (théâtre, stade, agora, ...), de nombreuses "tombes troglodytes" creusées directement dans la falaise. La visite est brève et ne mérite pas nécessairement le détour, mais dans notre cas c'était sur notre itinéraire et ce n'est pas trop cher (1.25€ environ) 🙂

On arrive ensuite aux Gorges de Saklikent, qui avec leurs 18km de longueur et 300m de profondeur sont l'unes des plus profondes au monde. À peine le billet d'entrée acheté (1€ environ) on se retrouve bloqués au bout de 200m, l'entrée des gorges étant fermée pour risque d'inondation... Heureusement plus de peur que de mal, le panneau est retiré au bout de quelques minutes et on peut se lancer à la découverte de ces gorges, après avoir franchi un premier courant qui nous trempe jusqu'aux genoux.

Les gorges se visitent en marchant directement dans l'eau, sur 3km de long, avec un niveau d'eau atteignant les cuisses à cette période de l'année. Elles sont fermées entre novembre et avril car la profondeur devient trop importante !

Cela nous rappelle un peu le parc national de Zion aux États Unis où nous avions fait une randonnée similaire en 2018.

On retrouve sur ces gorges le couple de français rencontré à Pamukkale, nous faisons globalement le même itinéraire !

L'après-midi sera plus tranquille avec une pause sur la grande plage de Patara. Pour éviter de payer le parking et pour être au calme, on prend l'option de parcourir à pied les longues dunes de sable avant de rejoindre l'eau, et c'est pas plus mal ! 

Enfin, on terminera la soirée avec Johanna et Paul (les "français de Pamukkale") dans la ville côtière de Kas, à partager des verres et des bonnes pides ! (oui, encore des pides ! Toujours appréciable de pouvoir manger des pizzas tout en pouvant prétendre manger local ☺️). 

Notre cinquième journée sur la côte Lycienne démarre par une visite matinale de Kas. Après l'effervescence de la vie nocturne observée la veille on découvre un charmant village avec un port et de petites ruelles. C'est le premier réel village côtier que l'on visite et il s'y dégage une atmosphère qui nous plaît bien. Du port on voit très nettement l'île gecque de Kastellorizo qui n'est qu'à quelques centaines de mètres.

On remonte tranquillement la côte vers l'est en fin de matinée pour poser nos sac à dos à Ucagiz dans la baie de Kekova.

Ce petit village est préservé du tourisme de masse et on se plaît à déambuler dans ses petites ruelles et sur son port charmant. De là on rejoindra l'après-midi la forteresse de Simena Kalesi et le petit village situé en contre bas avant de terminer la soirée par un resto au bord de l'eau. 

Après un petit déjeuner très copieux (avec plein de fromage 😍) et une dernière visite d'Ucagiz, on poursuit notre trajet vers l'est direction Antalya. 

On coupera la route en s'arrêtant dans l'étonnant site du mont Chimera où, non loin de la côte, des flammes surgissent du sol. Il y a une légende tordue derrière ça, mais d'après la science c'est plutôt dû à des émanations de méthane ! Une bonne dizaine de flammes sont encore actives même si on remarque que beaucoup semblent aujourd'hui être éteintes. 

On décide de remonter quelques centaines de mètres plus haut, et après une bonne grimpette on arrive à un spot où nous sommes seuls et à l'ombre pour griller nos chamallows 😊

Suite à des embouteillages qui ne nous avaient pas manqué, on arrive (très) fatigués dans la grande ville côtière d'Antalya. Il y a foule dans ses rues très animées, mais pour cette soirée on se contentera d'un petit resto turc traditionnel non loin de notre hôtel. 

Une grasse matinée plus tard, on se perd dans les petites ruelles du vieux Antalya. C'est joli, c'est coloré et c'est bien calme, tranchant avec la folie d'Istanbul. On trouve néanmoins que c'est un peu trop "propre" et que ça manque d'authenticité, comme peut en témoigner le grand nombre d'hôtels et de pensions. 

Après avoir mangé un bon repas grec avec Paul et Johanna (avec qui on partage toujours le même itinéraire !), l'après midi sera occupée par des réservations de vols et autres tâches guères passionnantes ! 

Le lendemain sera consacré à s'avancer dans les terres en direction de la Cappadoce. Une petite balade aux chutes de Kursunlu (sympa mais clairement pas indispensable) dans le nord d'Antalya clôturera notre semaine sur la Côte Lycienne. 

Après un excellent repas dans un "resto routier" sur la route où les échanges avec les locaux se feront à l'aide de ce bon vieux Google Traduction, on passera la nuit en périphérie de Konya dans un hôtel qui sent bon le tabac froid 😡. 

Adresses et conseils

(le cours de la livre turque évoluant rapidement, nous préférons indiquer les prix en euro. Au moment de notre séjour, 10 livres turques valaient environ 1€)

- Logements :

- Olüdeniz c'est assez moche et puant, très (trop) touristique, mais très bien placé pour profiter des premiers sentiers de la Voie Lycienne. On a posé nos sacs à dos pour 3 nuits dans le Yunus Hôtel, qui était au moment de notre séjour l'hôtel le moins cher du coin. Chambre assez spacieuse et propre, buffet petit dej à volonté, piscine, restos et commerces à pied, pour environ 15€ nuit : on recommande !

- Plus on avance vers Antalya, plus c'est cher ! Donc à Kas également, on a pris la chambre la moins chère, c'était au Ani Motel pour environ 20€ la nuit. La chambre était petite, sans eau chaude lors de notre passage, mais très bien placée dans le centre ville avec de quoi garer une voiture. Très bon petit dej sur une belle terrasse ! En revanche, on a eu l'impression à 6h du matin que le muezzin était dans notre chambre tellement les hauts parleurs de la mosquée étaient proches.

- Encore une fois, plus on avance vers Antalya.... plus c'est cher ! Et le paisible village d'Ucagiz dans la baie de Kekova ne déroge pas à la règle. On a donc là aussi sélectionné l'hébergement le moins cher, dans la Telemenin Evi Pansiyon. Pour 30€ environ la nuit nous avons eu toute la pension rien que pour nous ! Le patron se félicitait d'avoir terminé la "haute saison" et d'être maintenant en "holidays" 😎 La pension est sur les hauteurs du village, au calme, avec une très belle vue sur la baie de Kekova. Chambre confortable, eau chaude (!) et un super petit déj maison au milieu des poules et des chats.

- A Antalya on est tombé sur une bonne affaire, avec une chambre à environ 19€ la nuit à 15min à pied de la vieille ville, et avec une place de parking. Chambre confortable mais Wifi pourri : Exporoyal Hôtel.

- A Olüdeniz, au milieu des grosses adresses à touristes un petit établissement ne paie pas de mine :  Cin Cafe Köfte ve Ev Yemekleri. Pour environ 3€/pers on a pu manger de bons pancakes & omelettes traditionnels turcs !

- Ce n'est pas très local, mais à Olüdeniz toujours on a mangé le meilleur indien de notre vie chez "Saffron Indian Restaurant". Un peu cher pour la Turquie (environ 12€/pers) mais excellent, avec un service au top et à l'écart du coin touristique.

- A Kas le Cinarlar Pizza Garden Restaurant sert de très bonnes pides pour environ 5€/pers. Si vous êtes joueur, il y a également des piments qui piquent... beaucoup !

- A Ucagiz nous sommes allé manger dans la Onur Pension qui sert poissons frais et viande pour 9€/pers, sur un ponton donnant sur la baie de Kekova.

- A Antalya, Topcu Kebap (3.5€/pers environ) sert de la bonne viande avec une terrasse couverte. On n'a malheureusement pas pu goûter au doner kebab étant arrivé trop tard ! 

-Toujours à Antalya, vous trouverez chez "Pagaci Semsi" (environ 5€/pers) une sorte de cantine avec des plats traditionnels turcs à l'écart du circuit touristique. C'est très bon et les assiettes sont bien remplies ! 

- Enfin, toujours à Antalya, si vous êtes en manque de burgers, Route Burger House (environ 4.5€/pers) pourra vous combler. Très bons burgers avec une terrasse intérieure au top, dans un coin de la vieille ville agréable et vivant le soir.