Népal / Bilan

décembre 03, 2021

 


En chiffres

📅 25 jours sur place
🏡 11 logements différents dont 9 lodges sur le trek
🚌 4 bus, 10 taxi
🚶 Environ 250 km à pied dont 130 sur le trek
🌡️ Température minimale : environ -15°C au Thorong La Pass / Température maximale : environ 25°C à Kathmandu et Pokhara
⛰️ Altitude minimale : 760m à Besi Sahar / Altitude maximale : 5 416m au Thorong La Pass


Itinéraire

8 au 11 novembre 2021 : Kathmandu
14 au 24 novembre 2021 : Le Tour des Annapurnas
12 et 13 & 25 au 27 novembre 2021 : Pokhara
28 novembre au 2 décembre 2021 : Retour dans la région de Kathmandu


Budget

💲 Budgétisé : 30€ par jour et par personne
💵 Réalisé : 23.16€

Détail : l'ensemble des dépenses en lodges pendant le trek (nuits et repas) est compté dans les logements, ce qui explique ce poste de budget important. La rubrique "activités" regroupe, notamment, la location et l'achat de matériel pour le trek ainsi que les permis.



Commentaires : on s'est réellement fait plaisir contrairement à la Jordanie. Restaurants les midis, verres, petit dej, visites payantes, raclette à Kathmandu... Le pays n'est vraiment pas cher notamment si on va manger dans les restos locaux. On peut encore baisser considérablement le budget si on vient trekker avec son propre matériel. Un pays idéal pour les backpackers avec un budget serré, sans se priver !!! Si on souhaite économiser sur les visites payantes, on peut clairement zapper le Durbar Square de Kathmandu, surtout qu'il est gratuit en soirée.


Coups de cœur ❤️


Le trek, une formidable expérience de dix jours, des paysages incroyables, un passage du Thorong La Pass mémorable. Un moment très attendu depuis longtemps qui ne nous aura pas déçu, loin de là ! 

Kathmandu, une ville pleine de vie et de bonnes surprises. Souvent décriée, nous on a adoré. Que ce soit son hypercentre bouillonnant et bordélique, ou tous ces quartiers un peu à l'écart qui sont de véritables villages dans la ville. On ne se sent pas dans une capitale, il suffit de prendre une ruelle, de passer un porche, pour trouver du calme. Une très bonne surprise, une ville où on se sent bien ! 

Cette gentillesse générale, ces sourires, cette joie des locaux de voir des étrangers, cet esprit zen qui tranche avec la circulation chaotique. Un vrai bordel organisé, encore plus qu'en Turquie. 

Ces différences culturelles, des hindous aux bouddhistes en passant par les tibétains. Ce réel dépaysement. 

Cette nourriture variée, simple, bonne et bon marché. 

Cette facilité à voyager dans ce pays bon marché, à échanger avec cette population maîtrisant l'anglais (même si l'accent n'est pas toujours simple !) et toujours prête à aider lorsque l'on se trompe de chemin au fin fond de l'Himalaya. 

Un vrai coup de cœur, notre pays préféré jusque là. On (et Thomas notamment) en attendait beaucoup, on a adoré. C'est avec un pincement au cœur qu'on quitte ce magnifique pays. Avec le sentiment aussi d'en n'avoir vu qu'une infime partie (ce que la carte confirme !!), et cette certitude : on reviendra, et pas qu'une fois. Tant de choses nous attendent : le trek du camp de base de l'Everest qui nous fait rêver (mais tant d'autres treks sont possibles aussi !), ces cultures tibétaines, hindous et bouddhistes à découvrir davantage, toutes ces régions et villes non explorées, ces parcs "safaris" au sud du pays, ... 

RDV est donné dans quelques années cher Népal !! 


Déceptions / coups de gueule 😒


On le savait mais les routes sont un sacré frein pour traverser le pays rapidement ! Pour ainsi dire, en dehors des boulevards de Kathmandu et de Pokhara, rien n'est bitumé. Et faire 12h de bus inconfortable pour parcourir 170km, c'est la norme ici. Mais d'un autre côté, c'est aussi ça le voyage ! Ça limite néanmoins les possibilités d'évasion sur un séjour de quelques semaines. 

Là aussi le cash est roi (nous n'avons pas pu payer une seule fois en carte pendant nos quatre semaines). Cela ne serait pas un problème si les ATM n'avaient pas tous des frais importants et une limite de retrait assez basse, sans parler de tous les distributeurs à sec... Un beau budget frais de retrait à prévoir ici !! 

On sait que le pays est pauvre, que la pandémie n'aide pas et que les ravages des séismes de 2015 sont encore bien présents, mais il est toujours énervant d'être régulièrement harcelés, et même suivis sur plusieurs mètres, dans Thamel notamment. Les Népalais sont adorables mais quand quelqu'un vient nous parler, on sait toujours comment ça se termine... Il est toujours question d'argent... ou de vendre des choses (du trek au cannabis en passant par des souvenirs) dans Thamel. 


Ce qu'on ferait différemment 👣


Rien pour un premier séjour !
Mais on reviendra tant le pays a des choses à offrir, quatre semaines ne suffisent pas, loin de là. Mais on part clairement avec aucune frustration 😊


Curiosités / étonnements


Cet encens brûlé devant les maisons, les commerces, ou avant de démarrer le bus. 
Le pays est relativement sale, mais les habitants et commerçants ont toujours à cœur de balayer devant chez eux, où d'arroser le trottoir d'eau pour "plaquer" au sol la poussière (enfin... on pense que c'est pour ça !!). 
Revoir de l'alcool à tous les coins de rue ! Ça fait bizarre en sortant de Turquie et surtout de Jordanie 😜 En revanche il est très cher. 
Ce contraste entre la folie des rues passantes et le calme absolu qui réside dans les cours d'immeubles. Il suffit de franchir un porche pour changer d'ambiance, d'époque. 
L'impressionnante dextérité des motards et conducteurs de bus ! Les meilleurs conducteurs du monde doivent vivre ici... Ça frôle mais ça passe toujours, que ce soit dans des petites ruelles de centre ville ou au bord de ravins en montagne ! 
Thomas s'est découvert des centaines de frères ici. En effet, le Népalais aime appeler son acolyte "brother". 
Les pousse pousse dealers dans Thamel ! Le cannabis n'est plus autorisé ici mais difficile de ne pas en trouver si on en veut (ou même si on n'en veut pas). 
Beaucoup de femmes se baladent en pyjama, une mode qui plaît à Maëlle ! Elle espère qu'elle va arriver en France prochainement. 
Ces "hommes rétroviseurs" qui travaillent dans les bus. Difficile en même temps de faire sans ! 
Très peu de véhicules individuels, le Népal est en avance sur son temps ! Ici le bus est roi. 
Tous ces commerces, usines, ateliers, qui donnent sur l'extérieur. Ici on vit dehors, dans la rue, et c'est agréable. 
Ces chiens sauvages qui dorment partout par terre ! Des dizaines, des centaines même dans les villes et villages. Très affectueux et câlins, surtout avec Maëlle. 
Ces enfants dehors à toute heure de la journée. L'hôtelier de Pokhara nous a expliqué que sa fille n'avait collège que le matin, mais on n'a toujours pas bien compris les horaires de classe tellement il y a sans cesse des enfants de tout âge dehors, à n'importe quelle heure en semaine. 
Ces habitants de Kathmandu en doudoune/bonnet par 20 degrés ! En même temps, on a regardé, 20 degrés c'est le plus froid de l'année ! (en décembre/janvier). Les maximales dans la capitale étant autour de 30 l'été. On se demande néanmoins comment ils font quand ils vont trekker pour supporter les -15 degrés à 5000 mètres...
Conformément au cliché, les asiatiques adorent en effet cracher par terre, roter, se râcler la gorge.
Les hommes sont assez tactiles entre eux ! Ils se donnent la main ou se tiennent par l'épaule entre amis.



Quelques mots de Nepali🗣️


Bonjour, Salut, Enchanté, Bonsoir, Bon courage, A bientôt, Ravi de vous rencontrer, Que la paix soit avec vous. A la prochaine. Prenez soin de vous / .... (on exagère à peine 😋) : NAMASTE !!!!

Merci : Dhanyabad

De rien : Swagatam

Allez, on y va ! (utilisé en trek avec "Suzan", le guide de Cyril) : Jam Jam !



Découvertes culinaires 🍴 


On mange bien et pour pas cher. Par contre il faut aimer les épices et la coriandre (ou bien penser à demander à chaque fois, hein Maëlle !!) 😉. 
Momos (sortes de raviolis, Thomas adore !) , chow mein (wok), soupes, fried rice, fried potatoes, dhal bat (LE plat de la montagne : riz, soupe, légumes à volonté), buffle, yak, indien, sizzle, kathi roll (aie aie la digestion),... 
Bonne découverte en montagne avec le pain tibétain, qui ressemble à de la pâte à gaufre frite. Beaucoup de gros pancakes généreux également. 

On a bu aussi du Lassi (le milkshake local), de multiples thés souvent dilués dans du lait, de la bière népalaise (plus ou moins bonne suivant la marque), ou encore du lait de yack ou du café de l'Himalaya. 


On a vu 🐻 


On a vu des singes. Des vaches, sacrées chez les hindous, de nombreux chiens errants demandeurs de câlins, ou encore des yaks au dessus des 3000 mètres en montagne. Pas mal de rapaces aussi, et de buffles.

Pour rester connecté ☎️ 


Deux principaux opérateurs existent et son notamment présents à l'arrivée à l'aéroport, impossible de passer à côté : Népal Telecom et NCELL. On est partis sur le premier car à priori il dispose d'une meilleure couverture réseau sur le trek des Annapurnas. La carte SIM avec 16GO de DATA valables 30 jours est à 1300 NPL soit moins de 10€.
La réception est bonne en ville (bien que capricieuse par moments à Pokhara), et on retrouve sinon pas mal de bornes Wifi dans les hôtels (et même sur la plupart des lodges en trek !) ou bars/restos, pour des débits plus ou moins corrects.


Voyager au Népal en temps de COVID😷


On a voyagé dans une période avec une circulation virale assez faible dans le pays, qui ouvrait tout juste ses portes.
Pas mal de masques dans Kathmandu (mais sans doutes aussi portés pour la pollution), très peu dans Pokhara et aucun sur le trek ! Masque plus ou moins porté dans les bus et commerces.

Mise à part le faible nombre de touristes et de trekkeurs, nous n'aurons pas du tout senti les effets du COVID pendant notre séjour.


Pour rentrer dans le pays, c'est en revanche pas mal d'administratif : preuve de vaccination, PCR, formulaires à remplir, assurance, preuve de réservation d'hôtel, ... Rien d'insurmontable quand la compagnie aérienne ne vous met pas des bâtons dans les roues à l'embarquement !


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