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Le pays est cher pour un voyage en mode "sac à dos". Cela vaut le coup de s'y déplacer mais compliqué d'y rester longtemps, et il faut continuellement faire attention à là où l'on dort et où l'on mange. On aurait aimé pouvoir se faire plaisir, mais les bars et restos attendrons les prochaines destinations ! 

Ce qu'on ferait différemment 👣

Maelle étant tombée malade (on suspecte, et même espère, une indigestion à du lait ou des glaçons 🤷‍♂️ on espère que le PCR prévu le lendemain sera bien négatif !!!), on traîne à l'hôtel de la mer morte et on ne fait pas grand chose de notre journée si ce n'est remonter vers Ajloun à deux heures de route de là. Sur la route le décor change, nous sommes dans la vallée du jourdain qui est plus verte, avec des paysages plus méditerranéens et de nombreuses cultures agricoles. 

On se contente dans cette ville du nord de visiter un nouveau château datant des croisades, qui est très bien restauré avec de belles pièces à parcourir. Du haut de l'édifice, on aurait pu apercevoir la mer morte et la Syrie si la brume n'avait pas été présente. On peut néanmoins voir les alentours et constater leur verdure en opposition au sud désertique. 

On part ensuite faire un petit tour dans le centre d'Ajloun et on a la bonne surprise de tomber sur une rue très commerçante et un marché. Les villes jordaniennes ne sont pas très belles (pour ne pas dire moches !) mais on aime bien s'y perdre et profiter de l'activité, des bruits, de l'atmosphère ! C'est très dépaysant !

On rentre ensuite pour une soirée repos et un picnic improvisé à l'hôtel, Maëlle n'étant toujours pas au top de sa forme 😔. 

Elle va guère mieux le lendemain matin mais nous avons un programme plus chargé ! On part assez tôt vers Jerash visiter son site antique, le plus important et célèbre du pays. Il est assez impressionnant et particulièrement bien restauré, on marche sous le soleil entre théâtres, place impressionnante, temples et restes de marchés. Dans un des temples, on constate l'ingéniosité de l'époque avec des colonnes construites pour résister à des tremblements de terre. Le toit de l'édifice (un temple) est même construit avec des pierres émettant un son lorsqu'elles bougent, permettant ainsi d'alerter la population. 

Ce temple et ses colonnes sont ainsi l'un des rares édifices étant restés debout après un gros tremblement de terre au 8ème siècle. 

Le lieu est sympa et intéressant mais on commence un peu à avoir fait le tour des sites antiques (et il nous en reste à Amman !!), on ne traîne pas trop et on enchaîne vers Salt.

Cette petite ville, ancienne capitale du pays, se démarque par ses maisons ottomanes et ruelles agréables. Enfin une belle ville à visiter 😊. On en fait assez rapidement le tour avant de partir vers l'aéroport rendre notre voiture de location. 

Un PCR, un bus et un taxi plus tard, on arrive à notre hôtel. Alors que Maelle va mieux, on reçoit nos résultats de PCR rapidement et ouffff ils sont négatifs ! On prépare alors la lourde paperasse pour rejoindre le Népal, on imprime tous les documents, et on file prendre un verre en ville pour fêter ça ! Le premier verre depuis longtemps 😁

On ressent une bonne atmosphère dans cette capitale en ce vendredi soir, les rues sont très animées, on prend du plaisir à se promener. On enchaîne par un petit resto de "pancakes" où Maelle a les yeux plus gros que le ventre, heureusement Thomas mange pour deux, et a le bonheur de retrouver du fromage ! 

Après une bonne grasse matinée pour Maelle qui se remet peu à peu de sa petite maladie, et une virée en ville pour Thomas pour récupérer des dollars américains pour payer le prochain visa, on part explorer la citadelle, sur les hauteurs de la capitale, qui n'est qu'à quelques minutes de l'hôtel.

On emprunte des escaliers qui grimpent bien et on arrive sur ce site et ses quelques vestiges encore en place, entre temples, églises ou restes de canalisations. Ce site a été occupé en continu depuis l'âge de bronze, et les vestiges présents datent des différentes époques d'occupation. Plus que les "ruines", ce qui fait l'atout du lieu est aussi et surtout son point de vue à 360° sur la capitale de 3 millions d'habitants qui s'étend à perte de vue.

On redescend explorer ensuite l'ancien odéon puis le théâtre romain, situés juste à côté d'une des artères principales d'Amman. Le théâtre est impressionnant par sa taille et notamment la hauteur de ses tribunes !

On passe ensuite par le "souk", très animé en ce samedi midi, aux multiples odeurs de fruits, de légumes, de poissons, d'épices ou de café jordanien, avant d'aller manger un bout à l'hôtel.

Après avoir mangé on se concocte un petit programme pour explorer le reste de la capitale. Mais en voyage, rien ne se passe jamais comme prévu ! Notre premier arrêt n'est qu'à quelques minutes de l'hôtel, au "Duke Diwan", plus ancienne demeure (1924) encore préservée d'Amman, et convertie en musée depuis une vingtaine d'années. 

On y rencontre le propriétaire, Mamdouh Bisharat. Il a racheté ce lieu il l'a transformé en musée en 2001, refusant qu'il ne soit démoli. Cet homme a beaucoup œuvré pour conserver et transmettre le patrimoine du pays, et a été élevé au rang de duc par le roi. Il fait partie d'une des plus anciennes familles de Jordanie, et il a même reçu l'ordre national du mérite de la part de Jacques Chirac en 2005 ! Après nous avoir fait visité le musée et offert des pâtisseries jordaniennes (bonnes mais écœurantes !), il nous informe que son meilleur ami habite à La Baule, et sa cousine en France également, ayant lui même grandi à Nice : le monde est petit !! Il appelle sa cousine et la passe à Maelle, cet après midi prend une tournure bizarre ! 

Peu après il nous propose d'aller chez lui, il appelle un taxi et on traverse le centre ville pour arriver dans une splendide demeure, construite par son père, au cœur d'un énorme jardin. On comprend que cet homme a eu un grand héritage, comme en témoignent les nombreux domestiques présents. Il nous propose de visiter une autre maison qu'il possède juste à côté, elle aussi une sorte de musée servant pour tourner des films notamment ! 

On finira par visiter sa maison (qui, au passage, a déjà reçu des réunions au sommet sur le sort de la Palestine avec le roi), découvrir son bureau, ses nombreuses peintures, son diplôme d'ordre national du mérite français puis admirer le début du coucher du soleil depuis sa terrasse donnant sur le centre d'Amman. Il nous proposera de rester dîner mais on ne voudra pas abuser de sa gentillesse (et accessoirement on souhaite retourner voir un peu la capitale qu'on a encore que très peu visité !!). On quitte donc ce sympathique monsieur, âgé de 91 ans, et on redescend dans le centre ville après cette belle rencontre qui achève notre avant dernière journée dans le pays. 

Notre dernière journée démarre par un petit dej sur le rooftop de l'hôtel, avant de visiter les quartiers de Jabal Al-Webdeh et Jabal Amman. Ceux-ci sont situés sur des collines et surplombent la "basse ville", l'hypercentre où nous logeons. Dans ces quartiers on change de décor en quittant le chaos et la foule, et en découvrant de petites ruelles et escaliers calmes, fleuris, et de nombreux bars et restaurants sur fond de street art ! 

On fait une petite pause fraîcheur à proximité du square de Paris, équipé de mobilier urbain donné par la capitale française : on s'y croirait ! 

En redescendant vers la basse ville, on passe par la mythique artère "rainbow street" et ses nombreux bars et restos, où nous avions mangé le premier soir. 

Mais pour ce midi on se dirige vers l'adresse la plus connue de la ville, le restaurant Hashem, une sorte de "cantine" servant dans une petite cour des falafels ou encore du houmous. Une adresse ouverte 24h/24 et régulièrement fréquentée par le roi en personne ! 

On termine notre séjour en Jordanie sur le rooftop de l'hôtel à mettre à jour le blog avant de filer vers l'aéroport ✈ ! On utilisera cette fois-ci un taxi arrangé par un guide rencontré au hasard deux jours de suite dans Amman, pour un prix défiant toute concurrence !! 

- A Aljoun, on a logé au "Aljoun Hotel" : hôtel classique, rien de fou mais peu de choix dans le coin ! On a payé environ 25€ la nuit pour une chambre "classique", à environ 20min à pied du centre et 10min du château.

- A Amman nous avons passé deux nuits au "Arab Tower Hotel" : une chambre assez grande avec SDB privée en plein hypercentre, plutôt confortable. Rooftop sur le toit pour prendre le petit dej ou un verre, service d'impression pour toute la paperasse pour le prochain pays, service pour garder les sacs à dos avant de filer vers l'aéroport, accueil sympa, on recommande ! (environ 24€ la nuit).

- On a mangé, à Amman, au "Fatatri Restaurant"  dans la fameuse rue "Rainbow Street" : de bons pancakes très copieux, et un accueil au top en terrasse, pour environ 9.50€ par personne.

- L'adresse mythique "Hashem" dans la basse ville : 2 thés, des falafels, du houmous, des frites, de l'aubergine, une salade pour moins de 5€ par personne ! 

- On a pris un verre sur le rooftop du "Cantaloupe Gastro Pub" : ce lieu n'a rien de jordanien, les tarifs non plus (25€ environ les deux verres et une petite assiette à grignoter 😐), mais ce fut agréable de reprendre une bonne pression et un coktail (avec de quoi grignoter), en profitant d'une superbe vue sur la ville !

C'est la tête pleine de bons souvenirs (et une voiture recouverte de sable) que l'on reprend la route vers le nord du pays. On effectue, après deux heures de trajet, un premier arrêt au château de Shobak. Il date du 12ème siècle (1115 précisément !), à l'époque des croisades, et se situe idéalement placé tout en haut d'une montage, à proximité de sources d'eau ayant permis son développement.

Nous visitons les ruines de ce château avec un guide qui nous fait parcourir les différentes pièces, entre églises et cuisines, et nous raconte l'histoire de ce lieu tombé aux mains des musulmans en 1189 après dix-huit mois de siège. 

Le site, classé à l'UNESCO, est en restauration et sa visite n'est clairement pas indispensable même s'il permet d'effectuer une petite pause sur la route. Au passage, on aura bien entendu eu droit au fameux thé proposé par le guide (et on commence à ne plus en pouvoir de ce thé 😆).

On reprend ensuite la route pendant 45 minutes pour arriver dans le village de Dana, au cœur de la réserve portant le même nom. Il s'agit de la plus grande réserve naturelle de Jordanie, on y retrouve une végétation et des paysages plus méditerranéens à une altitude dépassant les 1200 mètres. 

Plusieurs randonnées et treks sont accessibles, mais la plupart avec un guide. Nous tentons malgré tout de nous lancer sur un sentier depuis le village, mais la fatigue se fait sentir, nous ne nous attardons pas. On est aussi un peu blasés de l'état de propreté général de la réserve (ou tout du moins des environs du village de Dana) : une vraie déchetterie à ciel ouvert (et c'est malheureusement généralisable au pays tout entier). En théorie, l'accès à la réserve est payant, heureusement qu'on ne nous a rien demandé, car payer pour marcher dans une poubelle géante, ça ne nous enchante pas trop...

On file alors vers notre logement, qui ressemble à un mélange entre un camping et une auberge de jeunesse. On profite de la relative faible affluence pour être "surclassé" de la tente vers le logement en dur, plus chaud (il fait "froid" la nuit ici !) et avec une prise qui est la bienvenue pour recharger nos batteries après 48h dans le désert. La douche, bien que froide, fait du bien aussi !

Après un réveil matinal et un petit dej' accompagné d'un...thé (ou plutôt de 3 tasses de thé 😳) on reprend la route. On s'arrête observer quelques points de vue sur cette vallée de Dana qui nous laissera un petit goût amer, on l'aura vraiment survolé faute de temps à y consacrer (et car les excursions avec guide ne sont pas non plus donnés...).

Notre remontée vers le nord continue avec une première halte au château de Karak. Il s'agit là aussi d'un château datant des croisades, qui est en revanche mieux conservé avec notamment de beaux souterrains à explorer.

Malheureusement on ne pourra pas visiter le site en entier car une partie du château est privatisée pour y tourner une épreuve de Pékin Express. Tant pis, on avale un jus de fruit frais dans un bar puis on descend explorer la ville d'Al-Karak située en contrebas ! On arrive à midi dans une ville qui vraisemblablement n'a pas l'habitude de voir des étrangers, ceux-ci ne devant que visiter le château. Les écoliers qui sortent de cours sont surpris et ravis de nous partager leurs quelques mots d'anglais qu'ils connaissent ! Une fois arrivé dans l'hypercentre, c'est l'affluence : un joyeux bordel et des scènes de vie, entre échoppes, marchés, embouteillages. Les habitants sont tous ébahis de nous voir et nous souhaitent la bienvenue, nous demandons d'où on vient avec étonnement. On se dirige vers un petit resto de "street food" pour commander deux excellents sandwichs "légumes/frites/falafels" pour trois fois rien. On se perd dans nos pièces (pas simple de les reconnaître puisque les montants sont indiqués en arabes), on pense se tromper et payer moins cher mais peu importe, l'adolescent qui nous encaisse est tellement ravi de voir des étrangers qu'ils nous remercie et nous laisse partir alors que le compte n'y est pas (on a vérifié plus tard !) !

En mangeant notre petit festin sur un bout de trottoir, un commerçant traverse la rue pour venir nous saluer. Après quelques amabilités et un ajout sur facebook plus tard, il commence à nous montrer des vidéos de propagande sur l'Islam. Des passants s'arrêtent et s'étonnent de la scène, et alors qu'on repart tranquillement il revient offrir à Maëlle un foulard !! Bon, on verra ce qu'on en fait (on a finalement trouvé : il est idéal pour nettoyer la voiture), en attendant la demande d'ajout sur facebook a été refusée 😆

On repart alors pour deux heures de route en passant serpenter au milieu du célèbre "Wadi Mujib". La route est impressionnante et nous fait dégringoler, puis remonter, plusieurs centaines de mètres (900 mètres plus précisément) jusqu'à un barrage. 

On profite de ce paysage impressionnant avant de mettre les voiles sur le site d'Umm Er-Rasas. On retrouve sur ce site des ruines (encore !) et, après avoir serpenté entre villas romaines ou églises, on arrive à de splendides mosaïques byzantines, datant de la fin du 8ème siècle, qui font la renommée du site :

On file ensuite vers la ville de Madaba, située non loin de la capitale, où nous passons la soirée. On profite d'avoir une machine à laver pour repartir sur du "neuf", on se balade dans les rues animées de son centre ville (où nous croisons des églises orthodoxes, une particularité de Madaba) et on termine dans un petit resto avant de rentrer nous reposer.

On repart le lendemain à nouveau de bonne heure pour arriver sans trop tarder au Mont Nébo. Il est conseillé d'y arriver tôt pour profiter de la vue et éviter la brume, malheureusement celle-ci est déjà  bien présente. On observe tout de même depuis ce mont culminant à 817 mètres la mer morte, située 1200 mètres plus bas, et le paysage parsemé d'oasis et de végétation. On peut voir également la Palestine et notamment la ville de Jericho qui n'est qu'à quelques dizaines de kilomètres.

Ce lieu a une portée particulière pour les croyants, étant aux portes de la "terre sainte" et étant le sanctuaire de Moïse. Alors que les premiers bus de touristes arrivent, on visite l'église et on observe notamment ses mosaïques, étant là aussi particulièrement bien conservées.

Avant de partir, on traverse la route et on s'aventure sur une colline qui nous semble plus intéressante. Une fois arrivés au sommet, la vue est en effet plus belle et plus dégagée sur la mer morte et la Palestine qui se dessine à travers la brume. Drôle de sensation de se dire, avec la Palestine sous nos yeux, que nous sommes à quelques kilomètres d'une zone de tension géopolitique. 

Place ensuite à une belle descente en voiture jusqu'à la mer morte. Celle-ci se situe aujourd'hui à -430 mètres environ, ce qui fait de cette mer (ou plutôt de ce lac) le point émergé le plus bas de notre planète. On parcourt sa côte sur plusieurs kilomètres, profitant de quelques points de vue alors que la brume disparaît peu à peu sur le nord, avant de grimper au "Panorama Dead Sea Museum".

De là on bénéficie d'un beau panorama sur la mer morte et ses environs, et on découvre également un petit musée très intéressant sur l'histoire de ce lieu unique. On apprend, entre autres, que sa salinité est de 27.5% contre 2 à 4% pour l'eau de mer classique, ou encore que par le passé des poissons ont pu y vivre mais que désormais seuls quelques organismes microscopiques peuvent s'y développer. Cette mer, ou plus exactement ce lac, est issu de la séparation des plaques arabiques et africaines. Il est alimenté par des sources et, notamment, la rivière du Jourdain faisant office de séparation entre Israël et la Jordanie.

Avec le temps, les apports en eau (via les sources et le jourdain) ont considérablement décliné alors que les températures ont monté. Résultat, le volume d'eau a fondu et la teneur en seul augmentée dans ce dernier. Aujourd'hui, le phénomène s'amplifie par l'activité humaine : la quasi totalité de l'eau du jourdain est déviée pour l'agriculture et les besoins en eau des habitations et hôtels. De l'eau est également récupérée directement de la mer morte et est envoyée, notamment, en Israël via des pipelines. Ce qui créé un cercle vicieux, puisque les hôtels présents sur place, qui contribuent à faire disparaître cette mer, ne fonctionnent que grâce à elle...

A terme, la mer morte (qui a déjà perdu 1/3 de sa superficie depuis 1970, et dont le niveau baisse de 1m50 par an) pourrait disparaître même si des scientifiques pensent qu'elle pourrait atteindre un point d'équilibre, bien plus bas qu'aujourd'hui, en 2400. Des projets de sauvegarde existent, consistant notamment à alimenter en eau la mer morte depuis la mer rouge via des canaux ou pipelines, mais sont actuellement au point mort.

Comme presque tous les voyageurs transitant en Jordanie, nous sommes nous aussi allés nous baigner dans cette mer. Le littoral est parsemé, dans sa partie nord, d'hôtels et de plages privées. Quelques plages publiques existeraient mais seraient dépourvues de douches (indispensables avec la salinité de l'eau), nous sommes donc allés sur la plage de notre hôtel. On a évité de prendre la navette et on a préféré marcher, en courageux que nous sommes, l'énooooorme distance de 500 mètres séparant l'hôtel de la plage (oui oui ils ont mis des navettes pour 500 mètres... et tout le monde les prend !). 

Une fois arrivés sur place, la sensation est... indescriptible ! On ressent une eau un peu + "dense", avec un peu + de résistance, quand on marche dedans. Et dès qu'on se laisse "couler", l'effet est immédiat : notre corps remonte tout seul à la surface ! On peut ainsi se laisser porter sur le dos, sur le ventre (en faisant attention aux yeux et à ne pas boire la tasse !) ou même assis, on flotte, sans aucun effort (bon, Maëlle arrive quand même à ne pas tenir en place, c'était bien la seule sur la plage...). Impossible de s'asseoir au fond de l'eau, on remonte tout seul. C'est assez déstabilisant !

En bons touristes, on profitera aussi des bains de boue proposés sur place. Le sel et la boue de la mer morte ont des caractéristiques uniques et sont utilisés en cosmétique mais aussi en médecine pour traiter certains maladies de la peau.

Au coucher de soleil, c'est couvre feu, la plage ferme. On retourne alors à l'hôtel préparer la suite du voyage et manger notre festin dans notre chambre.

Adresses et conseils

- Peu de solutions bon marché pour se loger à Dana. On a logé au "Al Nawatef Camp ECO" situé juste en dehors de la réserve, à 10/15 minutes du village de Dana. On a payé pour une tente avec 2 lits simples pour environ 17€ mais on a pu bénéficier d'une chambre en "dur", plus chaude, avec électricité. Confort très sommaire, mais prix abordable pour le lieu, avec une belle vue sur un canyon et une ambiance auberge de jeunesse, et petit dej' inclus. 

- A Madaba nous avons loué sur booking un appartement à environ 24€ la nuit, tout équipé avec notamment une machine à laver, à deux pas du centre. Il s'agit du "Ibn Khaldoon Studio", propre et confortable malgré une douche capricieuse.

- Tous les hôtels sont chers sur la mer morte. On a pris, comme d'habitude, le moins cher disponible sur booking en nous assurant qu'il disposait bien d'une plage : le Ramada, à environ 74€ la nuit (aie aie aie). Hôtel confortable (heureusement vu le prix !), notre meilleure chambre de Jordanie. Piscine sur place, plage pas loin, et autres services auxquels on n'a pas touché (spa, resto, boutique de souvenirs, ...)

- A Dana nous avons mangé à notre campement (il y a peu de solutions dans le coin), un buffet (assez simple) à volonté à environ 8.50€/personne (avec le fameux thé, encore et toujours lui, en seule boisson, à volonté !).

- A Madaba nous avons suivi les conseils du routard en allant manger au "Jaw Zaman" situé dans le centre. Carte classique avec prix très corrects sur les plats, mais exorbitants sur les boissons. On est restés sages et on a mangé une nourriture jordanienne "quelconque" pour environ 8€ par personne.

- Sur la mer morte peu de restaurants en dehors des hôtels (et hors budget !). Le buffet de l'hôtel étant à un prix délirant, on a mangé de superbes nouilles instantanées achetées quelques jours avant à Aqaba en supermarché (on avait bien anticipé !) grâce à la bouilloire de la chambre.