Argentine / Partie 2 : Au bout du monde à Ushuaia
mars 14, 2022Quatre heures de vol suffisent à rejoindre depuis la capitale la ville d'Ushuaia et ses 70 000 habitants. D'après les Argentins, c'est la ville la plus australe du monde ! Mais les Chiliens, qui encerclent cette enclave argentine qu'est la "Terre de feu", considèrent plutôt (à juste titre 😆) que c'est Puerto Williams, située au Chili, qui mérite cette dénomination !
Quoi qu'il en soit, Ushuaia est - quand on regarde une carte - bien au sud ! Tout au sud du pays et de la Patagonie. Cette destination n'était à la toute base pas prévue de notre côté, mais puisque nous avons décidé d'enlever le Chili de notre programme pour pouvoir nous concentrer davantage sur l'Argentine, il était naturel de démarrer notre remontée de la Patagonie depuis cette ville mythique !
L'arrivée par les airs est impressionnante ! Peu avant l'atterrissage, alors que l'avion s'extrait des nuages, on fait face à un paysage tout simplement sublime, où l'aile de l'appareil semble frôler les montagnes enneigées, alors que l'océan vient toucher le relief 😍
Ce n'est que quelques secondes avant l'atterrissage que la ville d'Ushuaia se dessine au bord de l'eau, avec son port duquel on peut deviner quelques bateaux de croisière. Ceux-ci étant inaccessibles pour nous (représentant plusieurs mois de budget de voyage !), on se contentera de parcourir quelques jours avec nos pieds la région de la Terre de feu 😅
Les premiers peuplement de ces terres, partagées aujourd'hui entre le Chili et l'Argentine (non sans mal, il y a eu de la tension entre ces deux pays pour délimiter les territoires !), datent d'il y a plus de 10 000 ans. Ces indigènes, qui vivaient essentiellement des ressources de la mer, ont vu leur population profondément décimée par l'arrivée des colons, entre maladies et "génocide" pour s'approprier les ressources de la région, notamment la chasse aux éléphants de mer...
Pour l'anecdote, la région s'appelle "Terre de feu" car les européens ont vu, à leur arrivée, de nombreux feux dans les terres qui provenaient des campements indiens ! 🔥
La ville d'Ushuaia voit elle ses origines remonter à 1869, lorsqu'un campement fut installé par des pasteurs lors d'une mission d'évangélisation. C'est dans la première partie du vingtième siècle que la ville s'est réellemeent développée, autour d'une prison à la base, la Terre de feu abritait en effet un "bagne" !! Aujourd'hui, cela a bien changé puisque l'économie de la ville repose surtout sur un tourisme qui peut être qualifié d'assez "luxueux" !
Après avoir quitté le drôle d'aéroport international de la ville, qui ressemble à un chalet de montagne, on rejoint rapidement notre logement peu avant vingt heures. La vue est plutôt sympa sur la baie d'Ushuaia, avec au loin les montagnes chiliennes qui se dessinent !
Après un réveil réglé pour être dans les premiers à faire la queue au Western Union de la ville (vous l'avez compris, le sport national pour retirer de l'argent à un bon taux...), et réglé notre hôtel avec une grosse liasse de billets (pour profiter du taux "blue change", comme vous le savez maintenant !), on file vers le parc national de la Terre de feu situé à l'ouest de la ville ! Le temps étant menaçant, avec de la pluie annoncée, on privilégie cette destination pour notre première journée. Les autres activités que l'on souhaite effectuer ici méritent un meilleur temps pour en profiter pleinement.
Finalement, encore une fois, la météo se trompe ! Le ciel reste gris, mais sans pluie, et la température moyenne de dix degrés (la température moyenne ici l'été, qui coïncide avec notre hiver européen) n'est pas désagréable pour marcher, loin de là 😀
Au programme du jour dans ce parc de la "Terre de feu", une grosse quinzaine de kilomètres sur plusieurs sentiers balisés et bien entretenus. D'abord le long du canal de Beagle sur le "Sendera Costera", après un départ depuis la fameuse "poste la plus au sud du monde".
Le paysage a quelque chose de magique. Outre le fait de se savoir si proche du pôle sud, on a cette drôle de sensation d'avoir l'impression d'être au milieu de paysages de montagne (avec une végétation, une faune, et - au niveau de la ville - une architecture très "montagnarde"), tout en étant au niveau de la mer ! On devine de la neige et même des glaciers au loin, du côté Chilien, si proche. La marche est vraiment agréable et ce parc est une excellente surprise ! On apprécie aussi le fait de marcher presque seul, alors qu'ici les vacances d'été viennent de se terminer.
On enchaîne ensuite sur des marches en forêt, pour se rapprocher notamment de la "castorera", un site où les castors - introduits par l'homme au milieu du vingtième siècle, une mauvaise idée... - se sont installés, et l'ont aménagé à leur guise, entre digues et galeries. Si à l'origine seulement 25 coupes de castors ont été introduits, aujourd'hui ils sont maintenant des milliers en Argentine et au Chili, et font l'objet d'une "traque" pour réguler l'espèce qui n'est pas sans danger pour l'écosystème.
En chemin, on rencontre des chevaux à l'état sauvage, qui viennent se mêler aux rapaces et autres oiseaux croisés jusque-là.
On termine enfin notre journée de visite au mirador "Lapataia" avant de retourner vers la ville, où l'on récupère nos billets de bus pour nos différentes étapes de Patagonie qui nous mèneront jusqu'à Bariloche dans quelques semaines (l'occasion de sortir à nouveau une grosse liasse de billets...).
Le lendemain, direction le port d'Ushuaia ! L'occasion de se balader un peu, sur le chemin, dans le centre-ville qui n'est pas d'un grand intérêt, bien que pas non plus désagréable comme on pouvait le craindre avant d'arriver ici.
Après une heure de route où l'on peut observer les magnifiques paysages de la Terre de feu, et croiser sur la route quelques troupeaux de chevaux sauvages, on embarque autour de 12h30 sur un petit bateau pour un tour de deux heures sur le canal de Beagle ! Ce canal fait le lien entre l'océan Pacifique (qui l'alimente en eau) et l'océan Atlantique. Il fait aussi office de frontière naturelle entre, au nord, la Terre de feu - Argentine - et, au sud, le bout de terre le plus austral d'Amérique qui appartient au Chili, avec notamment le village de Puerto Williams que l'on peut apercevoir au loin.
D'ici, l'Antarctique n'est qu'à "seulement" 1000 km !
Le bateau est petit et est parfait pour notre programme de la journée. Et outre le pilote et le guide, il n'y a que cinq autres passagers : deux Français et trois Argentins. L'objectif du jour est, après une petite navigation agréable dans un décor splendide, de rejoindre la petite île "Isla Martillo" et ses colonies de manchots 🐧 !
On commence par les manchots de Magellan qui ne semblent pas effrayés lorsque le bateau vient accoster sur la plage. D'après le guide, une des hypothèses expliquant le fait qu'ils ne nous craignent pas serait que l'on marche comme eux, debout, qu'on leur ressemble en quelque sorte !
Ces animaux, migrateurs, sont présents ici en Terre de feu de septembre à mars pour la reproduction. Les femelles pondent deux œufs chaque année, qu'elles enterrent dans le sable. 35 à 45 jours sont nécessaires pour que les petits sortent ! À leur naissance et pendant le début de leur vie, ils ne peuvent pas nager, et donc pas se nourrir, car leur pelage n'est pas imperméable. C'est après avoir changé de plumes qu'ils peuvent enfin aller chasser. En attendant, ce sont leurs parents qui se chargent de les nourrir 🍲 !
On enchaîne un peu plus loin sur une imposante colonie de manchots papous. Ils sont eux présents en nombre ici toute l'année, et on peut aussi les voir en Antarctique. Les femelles, qui pondent également deux œufs par an, ne les enterrent pas mais les protègent dans un mélange de cailloux et de déjections !! 💩
Et chez cette espèce, tous les adultes s'occupent de tous les petits en venant vomir la nourriture chassée (poissons, crustacés) pour les nourrir 🤮
Ces drôles d'animaux, qui cohabitent avec de nombreux cormorans, peuvent nager jusqu'à une vitesse de 40km par heure, et jusqu'à 300 mètres de profondeur !!
La petite croisière permet également de croiser des éléphants de mer, en pleine chasse à l'heure du midi, mais aussi des vautours, sans doute en train de manger un bébé manchot...
De retour en ville autour de 16h30, on file se réchauffer (ça caille à bord !!) autour d'un petit goûter avant de rentrer chez nous, préparer un peu la suite du voyage, des souvenirs plein la tête 😍
Au programme du lendemain, la reprise de la marche ! Direction, après un petit trajet en taxi, les hauteurs d'Ushuaia, et plus précisément le glacier Vinciguerra. Il culmine, à son maximum, à 1 310 mètres d'altitude, mais on se contente d'atteindre sa base à 740 mètres. Ce qui nous laisse néanmoins une belle randonnée d'une douzaine de kilomètres aller/retour, avec près de 500 mètres de dénivelé positif 💪
La randonnée commence au fond d'une vallée verdoyante. Le décor est splendide, les tourbières sont cependant bien humides avec la pluie des derniers jours, et on comprend rapidement que nos chaussures vont passer une sale journée !
Il y a toujours ce côté magique spécifique à Ushuaia, d'avoir l'impression d'être en pleine montagne alors que la mer est juste à côté, et que l'altitude ne dépasse pas quelques centaines de mètres !
Après environ deux kilomètres, on s'enfonce dans la forêt et on commence l'ascension. La boue est malheureusement de plus en plus présente, stagnante, aidée par l'ombre des arbres, ce qui rend la balade difficile et assez frustrante.
Heureusement, après une looongue traversée de la forêt, la récompense est là après une ultime montée. On vous laisse juger avec les photos...
On pourrait se croire à 2500 mètres d'altitude mais il n'en est rien, on devine même le canal de Beagle juste en bas. Le paysage est splendide, avec la Laguna de Los Témpanos au premier plan, alimentée par le glacier juste au-dessus. Un des plus beaux paysages que nous avons pu admirer depuis le début du voyage 😍
Après une brève pause déjeuner, qui permet à nos chaussures trempées de boue de sécher un peu sous le soleil éclatant, on se rapproche du glacier jusqu'à pouvoir y glisser notre tête !
Il est ensuite temps de redescendre. Une descente lente, et difficile avec la boue et le terrain glissant. Maëlle ne passe pas sa meilleure journée, pas aidée par sa cheville douloureuse depuis une chute au Guatemala... Elle termine même la balade avec une belle chute dans la boue 🤮
Les conditions du terrain font qu'il nous faudra plus de sept heures à boucler l'aller/retour, contre cinq heures estimées.
Et nous ne sommes pas au bout de nos "peines" une fois de retour, tous trempés et sales, sur le parking : pas de réseau, impossible de joindre un taxi pour rentrer ! On prend alors la direction de la route, prêts à marcher s'il le faut les neuf kilomètres qui nous séparent de notre logement. Heureusement, après quelques tentatives de stop infructueuses, un bus s'arrête et nous récupère, puis nous dépose, gratuitement, à l'entrée d'Ushuaia ! On file alors nous changer et nous mettre au chaud. Et lancer une bonne machine à laver et plusieurs tours de sèches linges, car tout doit être sec le lendemain matin 😅
Un sentiment mitigé nous habite en cette fin de journée : les paysages ont été vraiment magnifiques, mais la marche loin d'être agréable. On avait prévu d'enchaîner le lendemain sur une nouvelle randonnée devant nous mener à une autre lagune, cependant on se ravise. En effet, le chemin est connu pour être "boueux", et quand on voit notre état à la sortie du glacier... on préfère éviter car il faut derrière enchaîner sur 24h de bus sans pouvoir se changer ou se sécher...
Le programme de notre dernière journée à Ushuaia est alors plus modeste : après avoir déposé nos sacs à la réception de l'hôtel (qui est, plus précisément, située non pas dans l'hôtel mais dans une agence de voyage à proximité !), on prend la direction du Camino Playa Larga situé à l'est du centre ville, en prenant le bus local. L'occasion d'une belle marche aller/retour d'une douzaine de kilomètres jusqu'au Mirador San Sebastien, sous un beau ciel de plus en plus bleu au fil de la journée !
La première partie consiste à marcher sur une piste peu fréquentée. On enchaîne ensuite par une agréable marche sur des chemins au milieu des arbres, avec des points de vue fréquents sur le canal de Beagle, avec le Chili en toile de fond et Ushuaia et son port sur la droite. Une bien belle balade pour terminer notre séjour ici !
Après avoir effectué une dernière marche dans la ville, récupéré nos sacs à dos peu avant 18h, et effectué quelques petites emplettes pour le bus, place à l'attente de ce fameux véhicule qui ne part, pour poursuivre notre remontée de la Patagonie, qu'à trois heures du matin... On commence par se poser dans un café pour profiter de ses prises électriques et de son Wifi jusqu'à 21h, avant de filer poursuivre l'attente dans un bar/resto 😴 Parties de mikado et montage vidéo au programme pour s'occuper, avant de prendre en pleine nuit la direction du bus pour une longue journée de transport... La suite dans le prochain article 😊
Adresses et conseils
💰 Focus taux de change et Western Union : Pour les explications sur ce système tordu de taux de change et de retrait, on vous renvoie vers les explications présentes à la fin de notre article sur Buenos Aires : ici. Nos adresses à Ushuaia pour faire du change : - Le seul point de retrait Western Union se situe au supermarché Carrefour. Il est ouvert entre 9h et 22h du lundi au samedi. Lors de notre passage, il n'y avait pas de limite de retrait. En arrivant à 8h30 (donc trente minutes avant l'ouverture), on a pu passer en premier. Ceux qui arrivaient à 8h40 avaient déjà une belle queue devant eux.... Passé 20h30, il n'y a vraisemblablement plus grand monde ! Tous nos prix sont indiqués en pesos argentin (ARS) ainsi que l'équivalent que nous avons payé, au moment de notre séjour, en euro grâce au blue change. A prendre avec des pincettes car l'inflation est énorme, et car le taux du "blue change" fluctue aussi fortement... surtout au moment de l'article avec la guerre en Ukraine qui fait chuter l'euro encore plus vite que le pesos... |
- Logement :
- La ville est chère... Comme toute la Patagonie ! On a logé dans un des logements les plus abordables sur Booking, au "Departamento Infinity II". Nous avons loué pour quatre nuits un appartement tout équipé (cuisine, machine à laver, SDB, grande pièce de vie, Wifi, ...), très propre et confortable, pour environ 240 USD. Comme beaucoup d'hôtels, les prix se donnent en dollars. Néanmoins, nous avons payé en pesos sur place, ce qui a donné - au moment de notre séjour - 27 200 ARS soit 127€ au blue change. Ce qui fait une trentaine d'euros par nuit, un prix très correct pour la ville étant donné les prestations !! Le dernier jour, nous avons pu laisser nos sacs à la réception jusqu'à 18h.
- Restos/Bars :
- Après un tour de bateau dans le froid ou une belle rando, RDV chez "Anna et Juana" dans la rue principale pour un bon goûter ! Boissons chaudes, viennoiseries et pâtisseries. Compter autour de 500 ARS - 2.40€ au blue change par personne.- Pour tuer le temps en attendant votre bus de 3h du matin, par exemple, vous pouvez commencer par vous poser au bar "Xpresso" qui ferme à 21h et dispose de prises électriques et de Wifi ! Les consommations (cafés, boissons au lait, un peu de nourriture) sont basiques et un peu chères en revanche.- Vous pouvez ensuite migrer dans la même rue (la rue principale d'Ushuaia) à "Aristoteles", un bar/resto qui ouvre jusqu'à 4h du matin. Prises électriques sur certaines tables et Wi-Fi. Carte basique (pizzas, burgers, ...) et un peu chère mais c'est Ushuaia... Le bar étant un peu à l'écart, il reste calme et permet d'attendre au chaud le bus !! Compter environ 1750 ARS - 8.20€ au blue change par personne pour une pizza et quelques boissons pour tuer le temps.
- Transports :
- On peut rejoindre Ushuaia en bus depuis Buenos Aires au prix de plusieurs journées de trajet... et avec un tarif qui reste assez élevé au final, normal vu la distance ! Sinon, il y a l'avion, depuis l'aéroport "domestique" situé non loin du centre ville ou, comme ce fut le cas pour nous, depuis l'aéroport international EZE. On s'en est tiré pour une centaine d'euros le billet en passant par trip.com. C'est assez correct... On peut s'en sortir pour moins en réservant plusieurs semaines à l'avance. De notre expérience, payer en cash à l'agence à l'aéroport n'est pas vraiment intéressant puisque les prix en devise argentine sont assez élevés. Le trajet dure quatre heures, les avions de la compagnie Aerolinas, qui s'occupe de cette ligne, sont confortables !
- A priori pas de ligne de bus entre l'aéroport d'Ushuaia et le centre-ville... Si vous êtes motivés, vous pouvez faire le trajet à pied, ce n'est pas très loin ! Comme on arrivait à la tombée de la nuit et que la météo annonçait un temps menaçant, on a pris le transfert de notre hôtel pour 500 ARS - 2.33€ au blue change par personne.
- On est arrivés sans nous être trop renseignés sur comment rejoindre le parc de la "Terre de feu", on s'est alors dirigés vers le terminal de bus situé dans le centre et on a pris la navette touristique qui coûte cher... 2500 ARS - 11.70€ au blue change par personne. Pas donné, on vous conseille de comparer avec le prix des taxis ! La navette part toutes les heures le matin (9h, 10, 11h), et repart toutes les deux heures l'après-midi (14h, 16h, 18h).
- Pour rejoindre le départ de la randonnée du glacier Vinciguerra, on a pris un taxi (WhatsApp : +54 9 2901 61-0612) que l'on a payé 860 ARS - 3.99€ au blue change. On est rentré en prenant le bus local "ligne C" qui passait par là, alors que l'on redescendait à pied vers Ushuaia. On ne sait pas pourquoi mais c'était gratuit ! Le bus dépose à l'extrémité est du centre ville.
- Pour rejoindre le sentier "Camino Playa Larga", il suffit de prendre depuis le centre ville le bus ligne "A" et de descendre à l'arrêt Parada 470. Le bus passe toutes les vingts minutes, trajet d'environ 15/20 minutes. Le trajet coûte 24 ARS (une dizaine de centimes d'euro au blue change) et se paye via la carte SUBE (la même qu'à Buenos Aires !). Même chose pour le retour 👍
- Autres :
- L'entrée au Parc national de la "Terre de feu" coûte 2100 ARS - 9.80€ au blue change par personne.
- Nous avons réalisé l'excursion sur le canal de Beagle avec l'agence "Paludine". Ils ont un bureau sur le port, vers l'office du tourisme. Leur numéro WhatsApp (avec lequel on peut réserver) est le +54 9 11 6671 6733. L'excursion coûte 7000 ARS - 32.45€ par personne, avec transport A/R en VAN depuis le port jusqu'au départ du bateau, plus l'excursion en bateau avec café/thé et petit gâteaux à bord 😀 Cette compagnie est la seule à proposer des sorties sur des petits bateaux (8 passagers) ce qui permet de s'échouer directement sur les plages et d'être ainsi à quelques mètres seulement des animaux ! Les autres compagnies restent au large avec leurs gros navires. Par ailleurs, les guides sont top, parlent un Espagnol compréhensible (ce qui est rare avec l'accent argentin 😂) mais aussi Anglais et même un peu Français ! Et ils apportent beaucoup d'information sur l'écosystème et les animaux. On recommande à 100% !! Départs à 9h, 11h ou 13h et retour environ 5h30 plus tard 👍
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