Pérou / Partie 3 : Cusco et la Vallée Sacrée
mai 26, 2022
15 et 16 mai : Cusco
Nous passons la nuit dans ce qui est le bus le plus confortable de notre vie ! A bord des véhicules de la compagnie Civa, on pourrait se croire aux sièges d'une classe business d'un avion : sièges larges, inclinaison 160°, écran tactile pour regarder des films... Et que dire de la ponctualité ! Départ à 19h58 (prévu à 20h00) et arrivée à Cusco à 5h58 (prévue à 6h00) !! 💪
C'est donc après une nuit très confortable que l'on arrive dans l'ancienne capitale du royaume des Incas. C'était à l'époque une plaque tournante en Amérique du Sud, les principales routes convergeant vers Cusco. Peuplée de nos jours de près de 450 000 habitants, il s'agit de LA destination touristique majeure du pays, que ce soit pour son patrimoine très riche, ou pour toutes les merveilles (de la nature et incas) qui se trouvent à sa proximité.
Fondée par les Incas autour du 11ème ou du 12ème siècle (pas de trace écrite dans cette civilisation !), les conquistadors espagnols ont par la suite apporté leur pièce à l'édifice au 16ème siècle, faisant de Cusco un savant mélange de vestiges Incas et d'architecture coloniale.
Si Arequipa prit davantage d'importance au 19ème siècle, la découverte récente du Machu Picchu (1911) relança l'essor de Cusco via le tourisme. Pour le meilleur d'un point de vue économique, mais aussi pour le pire entre les innombrables rabatteurs, les commerces transformés en agences de voyage, et les alpagas enchaînés et traînés de rues en rues pour vendre des "selfies" aux touristes...
Pour appréhender dès notre arrivée les différentes facettes de cette ville, nous nous sommes lancés (après avoir récupéré notre chambre, avalé un petit déj', et réservé nos transports pour un trek prévu quelques jours plus tard) dans un "free walking tour". Nous gardions d'excellents souvenirs de celui effectué à La Paz il y a quelques semaines, malheureusement celui de Cusco ne restera pas dans nos souvenirs bien longtemps...
En effet, l'Espagnol du guide, très rapide et accentué, mêlé à notre fatigue, et au fait que les explications consistaient en gros à une lecture de la page Wikipedia de la ville, font que nous avons eu un peu l'impression de perdre notre temps ! (et notre argent, avec le fameux "pourboire obligatoire").
En effet, l'Espagnol du guide, très rapide et accentué, mêlé à notre fatigue, et au fait que les explications consistaient en gros à une lecture de la page Wikipedia de la ville, font que nous avons eu un peu l'impression de perdre notre temps ! (et notre argent, avec le fameux "pourboire obligatoire").
Nous avons tout de même pu faire un tour des principaux lieux du centre-ville historique, entre places, monuments, ou encore l'impressionnant et bouillonnant Mercado San Pedro.
C'est après une bonne sieste réparatrice que nous sommes repartis visiter la ville par nous-même, en étant frais et de meilleure humeur ! Entre ses vestiges incas, sa Plaza de Armas impressionnante et noire de monde en ce dimanche, les places Sao Francisco et Regocijo, plus calmes, ou encore les premières ruelles du quartier San Blas, Cusco nous fait forte impression !
On s'attendait à une ville ultra touristique, et effectivement nous sommes servis, notamment autour de la Plaza de Armas. Néanmoins, en s'éloignant un peu, on ressent une vraie vie locale très riche (notamment autour du marché), et on découvre de petites ruelles très charmantes, et de beaux bâtiments très bien entretenus.
Un vrai labyrinthe que l'on arpente avec plaisir, en montant au hasard les rues qui serpentent vers les collines entourant le centre-ville.
Un mélange étonnant d'architecture inca et colonial se dégage. Nombre de bâtiments mêlent un "socle" en pierre datant de l'époque inca, et un niveau supérieur colonial.
C'est après une bonne douzaine de kilomètres de marche que nous nous arrêtons avaler une bonne raclette andine (fromages, patates et charcuteries locales), avec un bon vin chilien, pour terminer cette première journée à Cusco, alors que les bâtiments se parent de leurs plus belles couleurs à la nuit tombée.
Après une bonne nuit réparatrice, place pour démarrer la journée à un cours de cuisine péruvienne ! Après une bonne expérience en Thaïlande, nous souhaitions reproduire l'expérience du côté des Amériques. On rejoint alors Ronald, 33 ans, chef cuisto, qui nous amène au Mercado San Pedro pour commencer notre journée. Nous avons de la chance, nous sommes les seuls "élèves" de la matinée 😊.
Ce marché est, d'après lui-même, trop touristique, néanmoins cela lui permet de nous présenter les principaux produits péruviens, entre fruits, patates (il y en a 3200 sortes au Pérou !!! Dont la fameuse déshydratée, qui peut se conserver 10 ans à la montagne, et 2 ans en ville. Le pays comptait 5000 variétés différentes il y a encore 30 ans, avant les effets du réchauffement climatique...), fromages (le pays n'en compte en revanche que trois types, assez faibles en goût), pains (qui furent introduits par les colons espagnols pour faire progresser la religion catholique sur le territoire), ou encore viandes (avec notamment une allée du marché assez affreuse où se mêlent des têtes de vaches fracassées dans tous les sens 😱).
Ronald nous apprend que la gastronomie péruvienne, considérée comme étant l'une des plus complètes du continent, a considérablement évolué avec le temps : d'abord une gastronomie très simple du temps des incas (avec assez peu de viande, notamment pas d'abats, qui étaient donnés en offrande aux dieux), puis une évolution avec l'arrivée des Espagnols, puis des esclaves africains, et enfin d'immigrés asiatiques. Les Espagnols, notamment, ont amené un nombre considérables d'animaux, entre vaches, poulets ou encore cochons. En parlant de cochons, au Pérou on en cuisine pour provoquer la "chance" !
On migre ensuite non loin de là au marché, plus authentique, des fruits et légumes : tout un ensemble de rues très animées, où l'on peut acheter de tout ! Ronald en profite pour nous présenter les principales variétés de fruits du pays.
De retour en cuisine, on se met au boulot ! Après une dégustation de quelques fruits et fromages, on s'attaque à la préparation du mythique cocktail péruvien : le "Pisco Sour". C'est l'équivalent du "Chuflay" bolivien : de l'alcool "pisco", du jus de citron, un blanc d'œuf, des glaçons et du sucre !
Place ensuite à la préparation des mets, sous les conseils de Ronald : une entrée faite de patates (forcément, c'est LE pays des patates !) agrémentées d'une bonne sauce mêlant cacahuètes, biscuits, fromage ou encore lait. On y ajoute une salade faite d'avocats, de mangue, de tomates et d'oignons.
Puis, en plat principal, LE plat signature péruvien, le lomo saltado ! Un peu de viande de bœuf, accompagnée de tomates, oignons, champignons, épices, le tout assaisonné de sauce soja, de sauce huitre et de vinaigre ! Servi avec du riz et des pommes de terre, un R-E-G-A-L !! 😍
En verdict, un cours très agréable et instructif, qui nous a aussi rassuré sur notre niveau en espagnol, après le "fiasco" du "free walking tour" de la veille 😂
Avec un estomac bien rempli, on enchaîne l'après-midi par une montée sur les hauteurs de Cusco, en traversant les très agréables et calmes quartiers San Blas et San Cristobal, pour rejoindre le "Cristo Blanco" qui domine la ville. De là-haut, on peut admirer les bâtiments, reconnaître les différentes places, et constater le nombre incroyables de "patios", d'origine coloniale, se situant au cœur des édifices.
Après une petite pause à l'hôtel, pendant qu'une grosse pluie s'abat sur Cusco, nous récupérons notre petit scooter pour les deux prochains jours, avant d'aller avaler un bout pour finir cette deuxième journée.
17 et 18 mai : la Vallée Sacrée
Nous prenons la route à sept heures. On décide de commencer notre petit road trip dans la "Vallée Sacrée des Incas" par Pisaq.
Cette vallée et ses sites touristiques se visitent généralement via des agences, ou en enchaînant les collectivos. Nous avons préféré louer notre véhicule. Ce n'est pas forcément moins cher (c'est même plus cher !), mais cela offre une certaine liberté : celle de choisir son itinéraire, ses lieux de visite, son planning, et d'essayer de visiter les lieux en dehors des heures des agences, pour éviter la foule 💪.
Après une trentaine de kilomètres sur une route parsemée de nids de poules cachés dans les virages, on arrive à l'entrée d'un des principaux sites archéologiques incas de la région.
Le site de Pisaq se distingue par un ensemble de ruines parsemées sur une colline surplombant la vallée. On peut distinguer ce qu'il reste des installations militaires, religieuses et agricoles du site. Les cultures en terrasse sont en particulier impressionnantes, le travail des Incas était très précis et ingénieux !
Les historiens pensent que le site de Pisaq servait, de par sa position géographique, à défendre la partie ouest de la vallée. Encore une fois, peu de certitudes et surtout des hypothèses, les Incas n'ayant pas pratiqué l'écrit...
Alors que les collectivos et minibus d'agences déposent au fur et à mesure des hordes de guides et de touristes, nous privant de la quiétude du lieu, on peut apercevoir dans les falaises des "trous", qui servaient à l'époque de sépultures.
Après avoir prolongé un peu la visite à l'extrémité du site, on redescend au village "moderne", peuplé d'environ 9000 habitants, avant de reprendre la route.
La cinquantaine de kilomètres qui suit, au fond de la vallée à 2800 mètres d'altitude, le long du Rio Vilcanota, nous fait traverser quelques villages sympas et dynamiques, comme Yucay par exemple. Malheureusement, nous manquons de temps pour nous y arrêter.
Nous débarquons, après quelques kilomètres sur une piste clairement pas adaptée à notre scooter, et non sans quelques frayeurs, au site suivant, les Salineras de Maras.
La vue est splendide et saisissante depuis le haut de la route, un peu moins depuis les miradors "officiels". Le lieu reste pour autant impressionnant : 3000 bassins creusés dans la roche à l'ère pré-Inca, et alimentés par une source d'eau salée. Le sel est produit ainsi depuis des siècles, et on peut en acheter directement sur le site !
On enchaîne enfin, après avoir traversé le mignon village de Maras, par le site de Moray. La route est encore très compliquée à deux sur un scooter qui n'est clairement pas destiné à cet usage... Mais on arrive à destination !
À 3500 mètres d'altitude, on retrouve ici tout le génie des Incas, puisque ces cultures en terrasse ont été aménagées de telle sorte que la température, au fond de chaque "cercle", soit jusqu'à 5 degrés supérieure à celle situé sur les terrasses en hauteur (grâce à l'épaisseur des murs qui emmagasinent la chaleur) !
Au total, ce sont 20 microclimats différents que l'on retrouve sur ce site !
Ainsi, cela permettait aux Incas de pouvoir cultiver toute l'année tous types de fruits et de légumes, adaptant le choix de la terrasse suivant la saison. C'était aussi un véritable laboratoire d'agronomie dans lequel ils pouvaient tester certaines semences, avant de les faire pousser ailleurs dans la région.
On termine notre journée par une redescende épique vers Ollantaytambo, où l'on souhaite passer la nuit.
La piste est endommagée, les virages serrés et dangereux s'enchaînent, et pour ne rien arranger un vent terrible, presque une tempête, se lève. Thomas maintient tant bien que mal le scooter debout dans ce qui s'avère être une fin de journée interminable...
Fort heureusement, on arrive en vie à Ollaytamtambo ! Ce village est connu pour être le point de départ et d'arrivée des touristes qui visitent le Machu Picchu en train, et cela se voit sur la Plaza de Armas remplie de restos pour occidentaux...
Néanmoins, Ollantaytambo c'est aussi et surtout un des seuls villages dont le plan Inca a été totalement préservé ! Dans le "vieux village", on retrouve ainsi des rues qui sont restées fidèles à l'époque inca, avec des petites rigoles continuant à faire circuler l'eau vers chaque maison.
Notre petite marche nocturne, avant d'aller prendre un verre et manger un bout, nous donne une très bonne première impression de ce village, dès que l'on fait l'effort de quitter la place centrale 😊
Après une nuit réparatrice, on ne traîne pas pour aller visiter les vestiges de la forteresse d'Ollantaytambo, avant l'arrivée des groupes et agences 💪.
Le site est assez impressionnant. Cette forteresse a fait l'objet de combats acharnés avec les colons espagnols, qui durent battre en retrait avant de revenir plus nombreux.
Pour la construire, les Incas ont à nouveau fait preuve d'ingéniosité : les roches qui la composent proviennent d'une carrière située de l'autre côté de la rivière. Pour les amener jusqu'ici, ils ont asséché la moitié de la rivière, puis amené les pierres jusqu'à son milieu, avant d'assécher l'autre côté !
Après avoir parcouru à nouveau le charmant village situé en contrebas, on rejoint de l'autre côté, sur la falaise faisant face à la forteresse, d'autres ruines pour compléter notre agréable visite d'Ollantaytambo.
On reprend la route en fin de matinée pour rejoindre le village de Pachar, d'où nous rejoignons après quelques kilomètres de marche une église Inca perchée sur les hauteurs, la Naupa Iglesia. Sa particularité est d'être creusée à même la roche, de quoi nous rappeler quelques souvenirs de Cappadoce, en Turquie 😀.
Plus que ces nouvelles ruines, c'est surtout le décor de la vallée qui vaut le détour ! La marche n'est pas passionnante le long de la route, mais à priori il est possible de suivre la voie ferrée tout du long, ce qui doit être bien plus sympa 😀
Enfin, pour terminer notre road trip, on rejoint le village de Chinchero.
Un endroit très touristique, qui vaut tout de même le détour pour ses petites ruelles, son église coloniale et ses vestiges de cultures en terrasse !
La quiétude de ce lieu est toutefois menacée, puisque l'aéroport international de Cusco devrait déménager sur les terres de cette bourgade dans les prochaines années... On imagine que Chinchero se transformera alors en véritable "Disneyland" pour amener les hordes de touristes vers le Machu Picchu et les autres lieux d'intérêt de la région...
Après une dernière portion de route, on retourne sur Cusco rendre notre véhicule vers 17h. Place alors à une soirée placée sous le signe du repos !
En attendant le lendemain...
19 mai : Palcoyo
... où le réveil sonne dès 4h du matin ! Nous embarquons dans un minibus touristique direction la montagne "Palcoyo". C'est la "petite sœur" de la très (trop pour nous !) touristique montagne "arc-en-ciel" Vinicunca. Il y aurait environ dix fois moins de touristes à Palcoyo, nous n'avons donc pas hésité longtemps...
Mais visiter ce massif se mérite ! Près de six heures de route depuis Cusco (en comptant une petite pause pour le petit déjeuner), dont une bonne partie de piste, pour y arriver. Pour ne rien arranger, Thomas est pris de violents maux de tête et de nausées dès l'entrée dans le bus... Le trajet est interminable pour lui ! On suspecte une petite indigestion suite au repas de la veille au soir...
Nous arrivons tout de même à 11h sur le site, à près de 4800 mètres d'altitude. On quitte rapidement notre groupe pour profiter par nous même du lieu. Plus que la montagne "arc-en-ciel" en elle même, qui est finalement assez petite et assez loin des photos retouchées que l'on peut voir sur internet, on apprécie surtout le panorama sur les massifs aux alentours. De magnifiques paysages, avec des sommets enneigés au fond, et une quiétude à peine perturbée par les quelques locaux vendant leurs friandises ou leur "selfie" avec de pauvres alpagas enchaînés...
Palcoyo, c'est aussi l'occasion de grimper un 5000m très facile ! En effet, le sommet culmine à 5010m et le sentier pour y arriver est extrêmement progressif et très bien aménagé. C'est tellement simple que l'on ne ressent même pas les effets de l'altitude ! (bien que Thomas se sente toujours bien malade 🤮).
Après 2h30 sur le site, on reprend la route pour Cusco. Après une petite pause déjeuner et deux arrêts pour observer depuis la route deux lagunes sans grand intérêt, nous arrivons à la Plaza de Armas vers 18h30. On avale un bout et on ne traîne pas, car le réveil est encore réglé très tôt pour le lendemain...
Adresses et conseils
(le cours du Sole Péruvien (SOL) fluctuant, nous préférons indiquer les prix en euro ou en dollars. Au moment de notre séjour, 10 SOL valaient environ 2,54€)
- Logements :
- A Cusco, nous avons passé toutes nos nuits à "Algo Mas Guesthouse". Environ 17 USD la nuit en chambre double avec SDB privée. Eau chaude, Wifi (plus ou moins performant suivant l'heure de la journée), petit dej' inclus. Attention, la cuisine que l'on peut voir en photo sur Booking et Google n'est malheureusement pas ouverte aux clients !!! L'hôtel est placé à une dizaine de minutes à pied de l'hypercentre, au calme, avec quelques supermarchés et restos pas cher autour. Ils ont gardé nos gros sacs quand nous sommes partis dans la vallée sacrée et sur le Salkantay (voir le prochain article !!), et nous avons pu y garer en toute sécurité notre scooter.
- A Ollantaytambo, on a passé une nuit à l'hôtel "Be Free". 18 USD la nuit, chambre très propre avec SDB privée. Eau "tiède", réception Wi-Fi dans les parties communes uniquement, petit déj compris et accueil sympa ! On a pu laisser nos affaires en consigne à l'hôtel le lendemain matin le temps de visiter les environs.
- Restos :
- "Masha Bistrot" propose de succulentes raclettes andines (fromages, avec du goût, et charcuterie de la région. Idem pour les patates bien entendu !!!). Compter 38 SOL (9.65€) par personne pour une formule raclette (quantités très correctes pour un resto) et un bon verre de vin chilien.
- Pas mal de petits restos (principalement de poulets, et des pizzerias) sur la "Calle Belen", pour proposer une alternative à tous les restos assez onéreux de l'hypercentre. Juste à côté, dans la "Calle Pavitos" (la rue de notre hôtel), pas mal de petits restos locaux proposant aussi des dîners entre 6 et 7 SOL seulement. Tarif imbattable, même si Thomas suspecte une indigestion dans la foulée...- Au Mercado San Pedro, on peut trouver pas mal de petits stands pour manger pour pas très cher (moins de 2€ par personne) le midi.- La boulangerie "Panadería Qosqo Maki", un peu en dehors du circuit touristique, propose boissons chaudes, jus de fruits, viennoiseries et empanadas pour des tarifs très honnêtes pour Cusco.- La crêperie française "La Bo'M" est une véritable crêperie bretonne ! Tout y est (sauf le cidre, malheureusement !), et c'est très bon. Compter autour de 45 SOL (11.40€) par personne pour une galette, une crêpe sucrée et une boisson.- À Pisaq, pour avaler un bout rapidement sur la route, on conseille le "Bon Appetit Cafe Paris". Ils proposent quelques viennoiseries, et aussi de très bonnes bruschettas. Tarifs très honnêtes pour le lieu.- À Ollantaytambo les restos se suivent et se ressemblent... C'est très touristique, et assez cher. Néanmoins, sur la Plaza de Armas, on a dégoté un bon plan du côté de "La Esquina". Pour 61 SOL (15.41 €) on a eu une grande et excellente pizza, un burger très correct, une bonne jarre de limonade maison, et deux bières ! Pas mal de locaux dans le resto, ce qui inspire toujours confiance dans un lieu (très) touristique comme Ollantaytambo 😉
- Transports :
- Depuis Arequipa, nous sommes venus avec un bus de nuit de la compagnie Civa (classe "Excluciva"). Ultra confortable !! Nous n'avons pas connu mieux depuis notre départ en voyage. Départ à 20h précises, arrivée à 6h00 comme prévu. 100 SOL (25€) par personne en siège 160°. Une gamme supérieure existe avec lits à 180°, pour plus cher, mais de notre point de vue la gamme 160° est bien suffisante niveau confort !
- Autres :
- Nous avons loué notre scooter au travers de la plateforme "https://rentalmotorbike.com/" chez "Peru Moto Tours Cusco". 30 USD la journée pour un 125cc (pas donné mais c'est le prix de la "liberté"...), avec casques et gants. Accueil sympa, l'agence est située juste en dehors de l'hypercentre. 125km par jour de location, il faut payer 0.5 USD/km au-dessus. Ce fut juste mais suffisant pour notre périple dans la vallée sacrée 😀. Un permis B français suffit pour la location, prévoir aussi son passeport et une carte de crédit pour la caution de 300 USD.
Avec du recul, on ne conseille pas trop de faire comme nous... La route, ou plutôt piste, pour rejoindre les Salineras de Maras et Moray est vraiment dangereuse en scooter.... On a eu peur ! Le Pérou, ce n'est pas l'Asie du Sud-Est pour rouler en deux roues... La route en générale est assez peu adaptée à ces véhicules, on en croise d'ailleurs très très peu au Pérou. Les nids de poules et dos d'ânes "violents" sont très fréquents et ne sont pas toujours annoncés. Néanmoins, le deux roues offre une certaine liberté par rapport aux tours en agence ou aux collectivos ! On conseillerait plutôt de louer une motocross, plus adaptée (si vous savez gérer l'embrayage et les passages de vitesse sur une moto), ou de rester sur un scooter seulement si vous ne comptez pas faire Maras et, surtout, Moray. À voir sinon la location d'une voiture, si le budget le permet ?
- Pour aller visiter la montagne colorée "Palcoyo" nous sommes passés par l'agence Qorianka Tours (WhatsApp : +51 984 739 305 ou +51 974 978 771). 90 SOL (22.86€) par personne pour le transport A/R depuis l'hôtel, le petit déjeuner et le repas du midi. Il faut ajouter 15 SOL (3.81€) pour l'entrée sur la montagne. C'est très beau, mais peut être cher, et beaucoup trop de route, pour ce que c'est...
- Pour notre cours de cuisine nous sommes passés par CUSCO gastronomic TOURS & cooking CLASS. 130 SOL(33.02€) par personne pour les 4 heures de cours, et on repart avec un petit livret numérique de recettes. On peut suivre les cours sur la matinée, ou sur l'après-midi, au choix.
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