Turquie / Bilan
octobre 25, 2021En chiffres
🏡 9 logements différents
🚗 2 400 km en voiture de location, 36h de route
🚌 3 bateaux, 4 bus, un taxi, un auto-stop, une montgolfière
🚶 Environ 230 km à pied
🌡️ Température minimale : 0 °C en Cappadoce / Température maximale : 37°C à Pamukkale
⛰️ Altitude minimale : 0m sur la Côte Lycienne / Altitude maximale : 1 270m à Uçhisar
Itinéraire
4 au 8 octobre 2021 : Istanbul
9 et 10 octobre 2021 : Ephèse & Pamukkale
11 au 18 octobre 2021 : La Côte Lycienne
19 au 24 octobre 2021 : La Cappadoce
24 et 25 octobre 2021 : Ankara
Budget
Coups de cœur ❤️
Tout ce que l'on a pu voir est bien éloigné de l'image que l'on peut voir avoir du pays depuis la France lorsque l'on regarde la télé, l'image étant écornée notamment par la politique actuelle.
Déceptions / coups de gueule 😒
- La passion des Turcs pour le plastique (tout est emballé, même les couverts, et la paille est systématique) et le papier (des tickets pour toutes les visites, alors qu'ils ne sont presque jamais contrôlés ou réellement utiles).
- Devoir tout payer, même si c'est des petites sommes (pour accéder à un spot de coucher de soleil, par exemple).
- Rouler de nuit, avec des camions non éclairés, ou encore des gens qui traversent n'importe où, même sur des 2x2 voies.
- Les rabatteurs, surtout à Istanbul !
- Les endroits sur la côte transformés au profit du tourisme de masse : plages recouvertes de transat, bateaux pour visiter la baie avec les hauts parleurs à fond, "villes resorts" comme Ölüdeniz.
- Omniprésence de la voiture, devoir faire d'importants détours pour traverser des rues dans les grandes agglomérations, aucun vélo d'aperçu pratiquement en 3 semaines !
Ce qu'on ferait différemment 👣
- Pamukkale n'est à notre sens par forcément indispensable, au regard de la route et du détour nécessaire pour y aller. C'est beau, c'est sympa, mais pas forcément "incroyable" si l'on a déjà eu la chance de voyager et de voir de belles choses avant.
Curiosités / étonnements ❓
- Des chats et des chiens sauvages absolument partout dans les rues ! Qui n'hésitent pas à partager nos promenades sur quelques centaines de mètres, et à réclamer câlins et nourriture.
- Cela nous a marqué à Istanbul, mais n'était plus si évident dans la suite du voyage : nous n'avons vu travailler dans les commerces que des hommes ! Les seules femmes que l'on a vu travailler, dans des lieux recevant du public, étaient dans des musées. Nombre impressionnant également de terrasses de cafés où ne se réunissent pour boire du thé que des hommes. On imagine que les femmes travaillent davantage dans le tertiaire. Cela nous a assez étonné puisqu'on pensait Istanbul davantage occidentalisé que le reste du pays.
- Niveau circulation automobile c'est un peu l'anarchie mais on s'y fait avec le temps. Ici le stop et les priorités sont très relatives, le feu orange est en fait vert, les panneaux de limitations de vitesse ne sont pas respectés (et on se demande à quoi ils servent : on passe de 120km/h à 50km/h sans raison sur autoroute, mais personne ne ralentit, et on est très précisément limité à 82km/h sur certaines rocades... Pourquoi 82 et pas 83 ??). Ici, on klaxonne pour tout et rien (pour se dire "bonjour" par exemple), on se gare n'importe où (la voie de droite de l'autoroute est assez pratique pour ça), on se demande encore à quoi servent les "radars" installés partout (après 2/3 jours d'observation, on les a tous "grillé" comme le font tous les Turcs ici), et on a adoré les nombreuses pancartes en carton représentant grossièrement des patrouilles de police !
- On rencontre souvent des serveurs de restaurant semblant parcourir toute la ville avec leur plateau, nous n'avons toujours pas compris... Mais LE summum reste ce restaurant, sur la côte Lycienne, avec ses cuisines d'un côté d'une 2x2 voies, et sa terrasse de l'autre : les serveurs traversent l'autoroute plateau à la main en enjambant la main courante. On imagine qu'il doit y avoir un fort turnover dans les effectifs....
- Facilement les 3/4 des voitures sont blanches ici. Pourquoi ? On ne sait pas !
- Le culte d'Atatürk : il est omniprésent, on retrouve son portrait partout : sur la route, dans des commerces, chez les gens... Pas mal de drapeaux turcs disséminés un peu partout également.
- Les "chiottes à la turque" tendent à disparaître et à être remplacés par nos WC occidentaux !
- Les commerçants parlant quelques mots de français sont toujours ravis d'échanger avec nous pour partager les mots qu'ils connaissent. La conversation ne mène jamais très loin (on a l'impression d'avoir eu la même 50 fois) mais ça donne le sourire !
- Le turc compte près de 5 000 mots français ! Ainsi en Turquie, quand on coupe la RADYO de son OTO, après s'être stationné à l'OTO PARK, on n'oublie pas de mettre du DEZINFECTAN, covid oblige ! On peut alors se diriger sereinement vers les BUTIK ou le SINEMA, ou alors faire un tour au KUAFOR. Rien de mieux pour finir la journée qu'un bon repas au RESTORAN avant de louer au film au BIDEO CLUB . Sur le retour, on fera attention aux KONTROL de la POLIS !
Quelques mots 🗣️
Bonjour = meraba
Merci = teşekkür ederim ; sağol (prononcer "sa-ol")
Au revoir = hoşça kal (prononcer ro-tcha-kal)
S'il vous plaît/merci de = lütfen
Découvertes culinaires 🍴
On en a mangé des bonnes choses : kofte (boulettes de viandes), Kebap (viande grillée) , le fameux doner kebab que l'on a partout en France (en moins bon), la pide (pizza turque) , les mantis (raviolis turcs), des gozlemes (pancakes salés) , de délicieuses pâtisseries nommées baklava (😍😍), des petits dej turcs bien costaud# mêlant sucré et salé, des spécialités aux aubergines, de la soupe, des viandes cuites dans de la potterie en Cappadoce, des petits pains en forme de bagel vendus dans la rue dans les villes, ou encore le çiğ köfte avec de la viande crue dans une galette.
On a trouvé le pain et les viennoiseries plutôt bons pour l'étranger. Le vin n'est pas mauvais aussi ! (pas mal de régions viticoles, notamment en Cappadoce).
On aura bu aussi de l'ayran (sorte de yaourt couplé à de l'eau salée), du çai (le fameux thé omniprésent, prononcer t-chaye), de l'apple tea (une sorte de jus de pomme chaud), du café turc (assez "solide" et sableux, avec un goût légèrement épicé), ou encore de l'efes (la bière locale assez légère).
Ah, et pour démystifier un peu : le doner kebab est très loin d'être LE plat turc. On en voit + en France qu'en Turquie !
Pour rester connecté ☎️
Tous les hôtels disposent d'un Wifi + ou - efficace (d'un débit proche du néant à de la super fibre).
Pour l'extérieur, pour nos 3 semaines en Turquie nous avons, après recherches, décidé de partir sur une carte SIM de l'opérateur Turkcell.
On trouve des boutiques un peu partout à Istanbul même si on a mis du temps à tomber dessus :) Il y en a en outre à la sortie du bus de l'aéroport à Taksim. Pour environ 20€/200 livres turques (le prix varie d'une boutique à l'autre, éviter celles de l'aéroport en revanche !!) on bénéficie de 20 GO de data valables un mois, et de 200 min d'appel en local. Il suffit d'un passeport et le vendeur s'occupe de tout. On capte très bien dans tout le pays.
Voyager en Turquie en temps de COVID😷
Autant à Istanbul et, encore + à Ankara, le masque est relativement porté dans la rue et en intérieur, autant ailleurs... on avait oublié ce qu'était le covid !!
On ne ressent pas du tout cette pandémie, bien que la circulation virale était assez intense au moment de notre séjour (avec un taux de vaccination proche de 60%).
Les gens vivent normalement, les lieux de vie sont animés, on voit juste des masques dans les transports en commun (et encore...).
On peut faire des tests PCR absolument partout dans les grandes villes (jusque dans des agences de voyages), en revanche la Jordanie ne reconnaît que quelques dizaines de laboratoires turcs... Par chance, il y en a trois en Cappadoce :)
On a été au Private Kapadokya Hospital faire notre test à Nevşehir. On s'y présente sans rdv (7j/7) et on a les résultats assez rapidement (tests à 8h du matin et résultats avant 19h dans notre cas, un dimanche) par e-mail. Les tests coûtent 250 livres turques (environ 22€ au moment de notre séjour).
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