Bolivie / Bilan
mai 05, 2022
En chiffres
📅 23 jours sur place
🏡 11 logements différents
🚌 5 bus (dont 1 de nuit), 2 jeeps, 7 collectivos, 2 chevaux, 3 taxis, 3 téléphériques, 1 ferry, 2 bateaux
🏡 11 logements différents
🚌 5 bus (dont 1 de nuit), 2 jeeps, 7 collectivos, 2 chevaux, 3 taxis, 3 téléphériques, 1 ferry, 2 bateaux
🚶 Environ 240km à pied
🌡️ Température minimale : -10°C dans le Sud Lipez / Température maximale : environ 25°C à Tupiza et Sucre
⛰️ Altitude minimale : 2810m à Sucre / Altitude maximale : 6052m sur l'Acotango
Itinéraire
11 au 13 avril 2022 : Tupiza
14 au 17 avril 2022 : Excursion dans le Sud Lipez & le Salar d'Uyuni
17 au 19 avril 2022 : Potosi et ses mines
19 au 24 avril 2022 : Sucre et le cratère de Maragua
25 et 26 avril 2022 : La Paz
27 avril au 2 mai 2022 : Sajama et l'Acotango
2 au 4 mai 2022 : Titicaca - côté Bolivien
14 au 17 avril 2022 : Excursion dans le Sud Lipez & le Salar d'Uyuni
17 au 19 avril 2022 : Potosi et ses mines
19 au 24 avril 2022 : Sucre et le cratère de Maragua
25 et 26 avril 2022 : La Paz
27 avril au 2 mai 2022 : Sajama et l'Acotango
2 au 4 mai 2022 : Titicaca - côté Bolivien
Budget
💲 Budgétisé : 40€ par jour et par personne
💵 Réalisé : 32,43€ (36,88€ avec l'ascension de l'Acotango)
Détail :
Commentaires : LE gros poste du budget est celui des "activités" dans lequel nous avons compté l'excursion dans le Sud Lipez. Pour le reste, le pays n'est vraiment pas cher, surtout si l'on mange local. Les logements sont dans certains endroits (comme dans le sud) relativement chers, mais les transports sont tellement bon marché que cela s'équilibre. Au final, on s'en sort plutôt très bien par rapport aux prévisions, tout en ne s'étant pas privés pour autant. À noter que la semaine à Sajama a bien aidé à faire baisser le budget quotidien puisqu'il est compliqué d'y dépenser quoi que ce soit 😂 (l'ascension du 6000m étant comptée dans un budget "à part").
Coups de cœur ❤️
C'est simple... on a globalement TOUT aimé en Bolivie !!
Le Sud Lipez ! Et ses paysages incroyables entre déserts, lagunes, salar, volcans enneigés...
Retrouver un vrai côté authentique, du dépaysement, après un mois et demi dans une Argentine très européenne. Un plaisir pour les yeux de voir autant de couleurs, de voir ces femmes en habits traditionnels, d'évoluer dans ce chaos à zizaguer entre les collectivos, ou à faire ses courses en passant la tête par la petite fenêtre d'une échoppe grande comme un placard 😊
Retrouver la VRAIE langue espagnole !!! Terminé l'argentin bizarre, quel bonheur de comprendre ce qu'on nous dit 😍
La ville de Potosi et ses mines, très instructif. On n'en attendait pas forcément grand chose, on a adoré !
La très belle ville de Sucre, et le petit trek du cratère de Maragua, avec ses superbes paysages.
La Paz, notamment au travers de sa visite guidée très instructive. On a apprécié le "chaos" de cette ville, et les panoramas depuis ses téléphériques.
Le parc de Sajama ! Ses lagunes, volcans, lamas, sa quiétude, et bien entendu... l'ascension de l'Acotango à 6052 mètres, un souvenir incroyable !!
Isla del Sol ! Un vrai paradis du côté du lac Titicaca, des paysages auxquels on ne s'attend pas à près de 4000 mètres d'altitude, et une population si accueillante et souriante.
Cette sensation de sécurité et de sérénité dans tout le pays, on ne s'y sent en danger à aucun moment.
Déceptions / coups de gueule 😒
La nourriture, on n'a pas accroché. Ça tourne un peu en rond autour de soupes de légumes et de poulets (très secs) / patates / riz froid. Au bout de six mois et demi, il faut croire que notre gastronomie commence un peu à nous manquer !
La conduite est assez infernale, c'est LE pays de la bagnole ! Et personne ne s'arrête, tout le monde roule vite, ça klaxonne... 💤 On a trouvé la conduite relax au Népal, c'est pour dire !! Au final, cette circulation rend la visite des villes peu agréable, malheureusement...
La pollution qui en découle dans les grandes villes, c'est parfois irrespirable.
Le comportement des taxis qui semblent ne pas nous apprécier... on a eu beaucoup de mal à en prendre, entre les fois où ils refusent catégoriquement de s'arrêter, les fois où ils ne veulent pas rejoindre notre destination, ou bien encore quand ils nous annoncent un prix avant de partir en fonçant... On n'a pas compris, tant pis !
Ce qu'on ferait différemment 👣
Sur à peine plus de trois semaines dans le pays ? Rien !! On a fait ce que l'on souhaitait faire, on a réussi à maintenir un itinéraire "logique" d'un point de vue géographique, on a rempli nos objectifs 😊
Si nous revenons un jour en Bolivie, nous aurons de quoi faire tant ce pays est grand et a à offrir. Nous n'avons pas exploré toutes les régions, tous les parcs, ni toutes les villes, mais nous partons sans aucune frustration !
Curiosités / étonnements ❓
On sent que le voyage avance... car on a de moins en moins d'étonnements ! Pourtant il y a de quoi, dans ce pays si chaotique, et si fort culturellement ! Si on avait commencé notre voyage par la Bolivie, la liste serait certainement très longue 😅
Ce que nous retenons de la Bolivie, c'est tout de même cette agitation permanente. Quelle que soit la ville, la région, le jour ou l'heure : du monde, du bruit, de l'animation partout ! Un vrai "chaos" permanent, très sympathique et dépaysant (surtout en venant d'une Argentine très "européenne") lors d'un voyage, sans doutes fatiguant en revanche pour y vivre 😅.
Comme au Guatemala la culture est très forte, avec une langue Quechua ou plutôt plusieurs dizaines de dialectes différents ! D'une région à l'autre, on ne se comprend pas forcément...
On sent le poids des dernières années compliquées d'un poids de vue politique. Pas mal de tags à la gloire d'Evo Morales dans certaines régions le long des routes.
La Bolivie, c'est aussi ces petites choses étranges comme le fait de différencier la viande "carne" du poulet "pollo". Visiblement, pour les Boliviens, le poulet ce n'est pas de la viande ! Marion, notre camarade du Sud Lipez, végétarienne, a eu ainsi droit plusieurs fois à la question "ok végétarienne pas de soucis, mais tu manges quand même du poulet ?" 😆. On lui a aussi demandé si elle mangeait des saucisses 😐
C'est aussi ces cabines téléphoniques marrantes à La Paz : des "mamas" qui posent un vieux téléphone filaire sur un bout de table, dans la rue, et qui font payer aux passants leurs télécommunications !
Bon à savoir : quand on prend un bus longue distance, il faut payer une petite taxe en quittant le terminal de bus. Ainsi, le bus part souvent à vide, ou presque, et les locaux rentrent dedans quelques dizaines de mètres après le terminal !! Et nous, bien entendu, on se fait avoir !
En parlant de bus, ce n'est pas propre à la Bolivie mais on ne l'avait pas encore relevé dans nos bilans : les gens adorent écouter leur musique ou téléphoner sans écouteurs, en mode "hauts parleurs", dans les transports 👿
Dans l'ensemble, dans tous nos bilans nous ventons la gentillesse des locaux. Les Boliviens ne dérogent pas à la règle pour 99% d'entre eux, ils sont adorables, accueillants, curieux de nous voir découvrir leur pays. En revanche, c'est aussi en Bolivie que l'on a trouvé, et de très loin, les personnes les plus froides et les plus désagréables ! Mais elles sont ultra-minoritaires, heureusement.
Découvertes culinaires 🍴
La gastronomie bolivienne, pas notre coup de cœur, loin de là... Beaucoup de poulet (souvent bien sec, sans sauce !), de riz, de légumes, de soupes, de patates. Ils aiment bien les œufs et le pain au petit déj, et le café soluble (😰).
On a tout de même apprécié les saltenas (l'équivalent des empanadas argentins, en plus gros et plus salissant !), on a goûté quelques bières locales, du vin de Tarija, du fromage de chèvre (moins fort qu'en France mais assez bon !), les fameuses feuilles de coca consommées partout, tout le temps, par tout le monde, ou encore la fameuse truite du lac Titicaca.
Comme Maëlle est joueuse, elle a bu de l'eau du puits à Maragua, mais sans soucis derrière 💪.
On a aussi pu tester le fameux alcool "Singani" dans un cocktail appelé "Chuflay", avec du sprite et du citron : très traître, on ne sent pas du tout l'alcool !!
On a vu 🐻
Pas mal de bestioles ! Les fameux lamas et leurs cousins les vigognes et alpagas, mais aussi des renards, des autruches, des flamands roses, des chiens sauvages pas très sympas autour de Tupiza mais adorables ailleurs, des chinchillas, des cochons d'inde sauvages, et des ânes et cochons sur l'Isla del Sol.
Et aussi des (traces de) dinosaures !!!
Pour rester connecté ☎️
On n'aurait pas parié un boliviano là-dessus, mais jusque-là - si on oublie la très technologique Thaïlande - c'est en Bolivie que nous avons eu les connexions internet WiFi les plus rapides dans les logements !!!
Niveau mobile, on a acheté une carte SIM chez Entel, le principal opérateur avec TIGO, qui est régulièrement recommandé par les voyageurs. La carte SIM coûte 10 BOB et on a acheté une recharge à 100 BOB valable 30 jours avec 13 GO de données. Soit un total 110 BOB / 14.70€. Attention, il n'y a malheureusement pas de partage de connexion avec cette carte SIM. Il faut aussi se rendre dans une boutique officielle pour pouvoir l'enregistrer avec son passeport ! Et, autre point de vigilance, il est possible d'avoir des soucis d'accès à certains services comme WhatsApp ou Messenger, il faut alors suivre cette procédure : https://apninternet.com/apn-entel-bolivia/
Pas de 4G dans le pays mais de la 3G+ presque partout sur le territoire, même à certains endroits du Sud Lipez ou au parc de Sajama, au milieu de nulle part !
Voyager en Bolivie en temps de COVID😷
Nous avons voyagé dans un contexte de circulation virale très faible. En dehors des villes, le masque est assez peu porté, en intérieur comme en extérieur. En revanche, il est très sérieusement porté en ville, y compris dans les rues, notamment à La Paz.
Par contre, dans un bus longue distance, la plupart des Boliviens l'enlève 😅 On cherche la logique...
N'ayant plus aucun test avant de rentrer en France, on avoue qu'on a un peu lâché du lest, en ne mettant le masque que lorsque les locaux le portaient (car comme partout ailleurs, les touristes occidentaux ne le mettent jamais !!).
Pour entrer dans le pays en avril 2022, c'était assez simple même si comme souvent il y a beaucoup de paperasse : une assurance couvrant les soins COVID (traduite en espagnol), au moins deux doses de vaccin COVID, un test PCR de moins de 72h, un formulaire à remplir et une copie du passeport. Tout ça en deux exemplaires papiers pour passer une frontière terrestre (conditions à vérifier pour une entrée par les airs).
Attention, à la frontière terrestre Villazon (avec l'Argentine), aucun tampon n'est apposé dans le passeport : voir le détail dans notre article sur Sucre.
Juste après le passage de la frontière terrestre à Villazon, on peut changer les pesos argentins au "taux blue" (autrement dit, on perd deux fois la valeur des pesos, mais comme on les a achetés deux fois moins cher grâce à Western Union... au final on ne perd rien ! 😉)
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